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 Ne joue pas avec le feu avec Jon'

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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyVen 8 Jan - 23:28

Ne joue pas avec le feu !

Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Edwestwick6yq4 Ne joue pas avec le feu   avec Jon' 2r26via
Ensemble on ne fait qu'un !


Justin n’était pas à Black Valley depuis très longtemps et pour l’instant tout ce qu’on lui avait dit à propos de l’endroit, n’était pas si effrayant. Ca ne faisait pas longtemps certes, mais on lui en avait déjà parlé énormément. Il s’y sentait bien dans un premier temps il s’y sentait bien. Retrouver toute sa famille lui rappelait beaucoup de moments heureux dans son enfance. Il y était venu avec sa cousine bien sûr, mais dans ce village … Son cousin Jonathan l’attendait sans vraiment l’attendre. Ils ne s’étaient pas revus depuis longtemps et ils se considéraient comme des frères. Les deux hommes n’étaient pas ou presque pas causants. Just’ était plutôt quelqu’un de courageux et n’avait pas peur de se retrouver face à un Anderson ou à un hopkins. Vu son physique, l’adversaire n’aurait pas peur, mais l’habit ne fait pas le moine. Il a un don que beaucoup souhaiterait avoir et le jeune Bass en profitait un peu. Il pouvait faire changer la balance en faveur des Bass.
Dans ce village, les après-midi n’étaient pas tous les mêmes. Était-ce seulement le fait que c’était son arrivée ? Enfin cet après-midi, Justin ne voulait pas tellement aller visiter quelque chose de bien particulier et préférait se reposer pour le soir. Oui, ce soir… car ce sera la pleine lune et comme son genre humain était … enfin pas vraiment humain, mais cette espèce… on ne préférait pas en parler. Beaucoup de mystères planent sur les Bass et tous les clans laissent leurs misères de côtés pour les chasser. Ce n’était pas la première fois que Justin voulait profiter de sa nuit … Et ce soir, il suivrait un Anderson jusque leur cachette et les écouterait. Les Anderson parlaient beaucoup sur le dos du petit nouveau. Ils pensaient certainement qu’ils seraient intimidés en lui faisant face mais ils se trompaient. Just’ n’a pas peur, mais il ne devait pas trop jouer avec le feu. Ce faire prendre seul avec des Anderson serait fatal et personne ne retrouverait le beau Bass qui faisait craquer tant de filles. Il n’y avait qu’une ou peut-être deux personnes de se monde qui savaient tout de Just. C’était sa cousine et son cousin Jon’. Le jeune homme voulait que Jonathan vienne avec lui ce soir, mais ne préférait pas lui demander. Bien qu’il connaisse beaucoup son cousin, il ne savait pas vraiment comment il réagirait dans ce monde. Justin réfléchissait mais finalement il ira seul. Il espère qu’il fera le bon choix, toute façon il est trop tard, une fois qu’il a une idée en tête, il ne se dégonfle pas.
Il n’y avait pas beaucoup de monde ce soir à Black Valley. C’est vrai, c’était l’hiver partout et il restait tous chez eux. Il avait vu Jon’ quelques heures plutôt et avait failli lui révéler ce qu’il avait prévu cette nuit. Justin avait appris à contrôler sa mutation grâce à sa cousine, mais il n’était pas encore parfait comme personne. Le jeune homme n’a jamais peur sauf lors de ses mutations. Il ne fallait pas oublié qu’il s’est retrouvé orphelin à cause de ça, et il ne veut pas revivre ça en perdant quelqu’un d’autre de sa famille. Derrière un roc, se cache toujours une âme d’enfant et un grand cœur. Après deux heures sur la place du village, il crut reconnaître un Anderson et décida de ne pas partir tout de suite. Le village était calme et maintenant désert. Il n’était d’ailleurs que vingt et une heure et il savait que sa mutation ne serait que dans trois heures. Ou peut-être plus tard, car bien sûr, Just’ sait retarder son changement de nature. Les yeux de Justin étaient effrayants et heureusement, personne ne le voyait. Il savait que le sorcier était encore assez près mais il se leva quand même et le suivi. Il se dirigeait les yeux presque fermés vers les ruines. Il en avait déjà entendu parler. Il savait qu’il se passait des choses pas très nette, mais rare sont les gens qui les trouvaient. Justin connaissait juste la direction d’où se trouvaient les ruines. Beaucoup on déjà passé des semaines à chercher ces ruines sans jamais les trouver. Alors il savait qu’il allait quelque part sans savoir où. En plus il allait seul vers les ruines chez les Anderson, alors s’il lui arrivait quelque chose qui sortait de la normale, personne ne saurait l’aider. Fuir ? Ca serait presque impossible, il ne sait pas où il est. La seule chose dont il était sûr c’était que ça faisait plus de vingt minutes qu’il suivait l’étranger à plus de soixante mètres.
Il voyait les ruines de loin et s’arrêta net. Il ne savait pas s’il devait continuer. Ca ne lui était jamais arrivé de réfléchir devant une telle situation. Il pourrait retourner chez lui pendant que le chemin qu’il avait emprunté quelques minutes plutôt. Si il suivait le sorcier jusqu’à son refuge, il serait trop tard. Un tel choix était plutôt une question de vie ou de mort qu’autres choses. Il restait quand même fidèle à son caractère. Retourné serait lâche envers lui-même, alors il resta là et s’assit près d’un arbre. Attendre que quelque chose que se passe serait plus sûr. Justin n’avait pas peur de se battre mais s’il y avait tout le clan Anderson, il ne ferait pas le poids. Rien ne se passait et tout était calme. On mettait Black Valley à côté des ruines, on ne savait lequel serait le plus calme. Il était vingt et une heure trente et il savait que sa transformation était proche. Il devait soit partir, soit allé plus près des ruines, et plus précisément dans les caves. Il allait se lever, mais il eut un stress. Il se sentait changé ! Il se contrôla et repris son calme. Il voulait se lever mais avait des souffrances dans le bas de son dos. Il savait que personne n’était là. Il n’avait pas entendu de bruit à plus de cent mètres à la ronde mis à part des discutions dans la cave. La tension commençait à monter à l’intérieur et ne voulait pas trop se mêler à cela. Cependant un son ou plutôt une voix attira son attention. Il ne savait pas très bien. On aurait dit la voix de sa cousine Éléna. Après plusieurs efforts de reconnaissance, il fut soulager de savoir que ce n’était pas elle. Malgré ses douleurs, il s’était levé d’un seul bon pour venir à son secours. Il essayait d’étendre son ouïe le plus loin possible et crut entendre des bruits de pas. Justin restait aux aguets. Ce bruit lui était familier et d’un coup, plus rien ! L’étranger avait-il entendu ou même vu qu’on l’entendait ? Justin ne savait pas par où il devait aller. Affronter l’arrivant ou aller vers la cave ?
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptySam 9 Jan - 14:52

    Je marchais le long de l’Hadley Road en silence. La nuit arrivait, avec ses sombres nuages qui emmenaient avec eux la neige de l’hiver. Ces derniers jours avaient été bien reposants, tranchant avec le nombre assez élevé de rencontres inattendues de la semaine précédente. J’allais moins souvent à la forêt et consacrais mon temps à la visite de la ville. A la première impression, on pensait que Black Valley était un village fantôme et qu’en une heure on pouvait faire le tour. Seulement, cela était faux. J’étais arrivé ici il y a maintenant plus d’un mois et chaque jour, je découvrais quelque chose de nouveau, quelque chose qui avait réussi à rester dissimuler à mes yeux ces derniers temps. Cette soirée, j’étais assez fatigué et je n’avais pas envie de vivre un nouveau périple. C’était pour cela que je prenais le chemin de mon domicile.

    Je tendais mon oreille, écoutant le vent. Cela pouvait paraitre assez étrange, mais si on prenait la peine de l’écouter, on pouvait entendre le chant de la brise. Des fois, je croyais même que le vent me murmurait un hymne divin. Ces conseils étaient précieux et il en valait la peine de les suivre. Ce soir, il soufflait bien, faisant cavaler les nuages. De temps à autres, la lune apparaissait, haute et digne de ses lueurs. Je devais m’efforcer de l’ignorer. Je savais que si je lui jetais juste un regard, je pourrais dire adieu à tout espoir de contrôle. Ces derniers temps, l’astre émanait une énergie aussi inconditionnelle qu’indomptable, mettant mes nerfs à rude épreuve. Il fallait aussi dire que j’avais découvert mon côté lycanthrope seul et que personne ne m’en avait appris le règlement. Avec ma grand-mère, nous évitions de parler de loups-garous, comme si une peur nous unissait par rapport à cela. J’étais certain qu’elle ne m’avait pas tout raconté et qu’elle me cachait un événement qu’elle préférait oublier. Tout le monde avait des parties de sa vie à dissimuler, c’était un fait indubitable, toutefois, nous, les loups-garous, étions particulièrement touchés par ses actes qualifiés de maudits. Au début, je vivais assez mal ma lycanthropie mais à force, je m’y étais habitué. Quoi que j’en veuille, c’était une partie de moi-même, et je ne pouvais le nier. Néanmoins, ce partage de l’âme ne fusionnait pas encore ; j’avais des problèmes de coordination. Mon côté humain cherchait, cherchait encore mais ne parvenait à trouver ; mon côté loup, cherchait, trouvait mais ne découvrait pas et moi, loup-garou, j’étais égaré dans tout cela, à la quête d’une trêve divine.

    Le ciel s’assombrit, plongeant Black Valley dans les ténèbres. Les nuages affluaient, voilant la lune plus brillante que jamais. Je marchais d’un pas calme et détendu. Je m’arrêtai net, soudainement. Mon ouïe, oh combien développée, avait perçu des bruits de pas. N’étais-je pas seul dans les alentours ? Cela venait de la forêt et, comme à chaque fois, ma curiosité l’emporta. Ma mère me l’avait souvent reproché mais, que pouvais-je faire ? Aller contre ma nature me révulsait. Donc, j’entrai dans la forêt et suivait furtivement les bruits.

    Je devais l’avouer, ce n’était pas très raisonnable. Quelqu’un qui se rendait de nuit dans la forêt était sûrement dépourvu de bonnes intentions et il me fallait acquérir plus de méfiance. Même si j’avais les moyens de me défendre, mes multiples transformations des jours précédents m’avaient considérablement affaibli ; je devais en tenir compte. Si mes souvenirs étaient bons, dans la forêt se trouvait le repère des Anderson. Était-ce un sorcier que je traquais ? Je l’ignorais. Quoi qu’il en soit, de la prudence était fortement conseillée.

    La nuit avançait, à son rythme normal. L’obscurité s’installait peu à peu, mais d’une façon sûre. Seuls les halos de la lune venaient de temps à autres égayer cette sombre nuit. Le silence régnait en seul et unique maitre, seulement perturbé par les craquements des branches sous mes pas et ceux de mon inconnu et par les hululements incessants des hiboux. Je m’enfonçais de plus en plus dans la forêt et dire exactement où je me situais aurait été difficile, malgré mon bon sens de l’orientation. Durant la nuit, tout se ressemblait et on ne distinguait que péniblement la différence entre un épicés et un chêne. Après un certain, je vis la tour des ruines se dessiner au loin, trônant en roi au dessus des hauts sapins. Plus on cheminait, plus on se rapprochait du domaine des sorciers. L’inconnu commençait à marcher à une cadence effrénée et j’eus assez de mal à ne pas perdre sa trace. De plus, plus les ruines nous abordaient, plus il se faisait silencieux. Tout compte fait, était-ce réellement un sorcier ? Si tel était le cas, alors pourquoi augmenterait-il de prudence en approchant de son propre territoire ? Je ne trouvais de réponse à cela. Mes pensées me persécutaient de songes rationnels, m’invoquant à faire demi-tour, retourner à Black Valley et passer une nuit au calme de ma modeste maison. Toutefois, j’étais aussi mitraillé par mes rêves indécis, ma curiosité frappait à ma porte. Devais-je la laisser entrer ? Par politesse, j’ouvris. Néanmoins, une fois installée, elle ne voudra probablement pas repartir. Tel était le prix à payer. Je bataillais à l’intérieur de mois et pour l’énième fois, ce fut mon intrépidité qui l’emporta, réduisant au néant toute autre résistance. Je continuai donc à pourchasser mon inconnu, en espérant que la clémence des dieux me sera attribué et que je ressortirai indemne de cette escapade grotesque …

    Les ruines se dressaient devant moi, évoquant leur splendeur d’antan malgré leur détérioration partielle. Qui avait bien pu construire un tel édifice et en quelle occasion ? Je mis dans un coin de ma tête cette question ; j’irai voir dans les archives de l’hôtel de ville, en espérant y trouver réponse. Je me taris derrière un buisson feuillu et mon étonnement fut simplement total quand j’aperçus que je ne suivais pas un mais deux personnages et que le premier était lui-même suivit par le deuxième. Ce tableau m’amusa et un sourire s’invita. Le premier devait être un sorcier mais de loin, je ne pus le reconnaitre à cause de la noirceur de la nuit. L’autre me disait quelque chose. Mais il était trop loin pour que je lui porte un nom. Que l’éclat de la lune m’éclaire …

    La deuxième personne se retourna et fureta dans ma direction. Je me retournai et m’adossai contre le buisson afin de camoufler ma présence. A ce moment, comme si les Dieux en personne avaient entendu mes songes, les nuages s’enfuirent au loin, laissant la lune en seule reine du ciel. Sa lueur tomba sur la forêt et je passai légèrement ma tête pour voir qui il était.



    Chut ! J’entends le vent ; il me guide vers le droit chemin. Je n’ai qu’une chose à faire, le suivre. Toutefois, est-ce pour cela qu’il est dépourvu d’embûche ? Seul le destin me le dira. Il y a déjà longtemps que j’avais compris que le destin et la fortune se mêlait, c’était pour ça que je les guettais. Seulement, la chance ne s’attrapait pas dans un filet à papillon et le destin ne laissait pas capturer avec un grain de bonne intention …


Dernière édition par Jonathan P. Bass le Lun 11 Jan - 22:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptySam 9 Jan - 18:10

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Justin restait quand même prêt de l’arbre. C’était vrai, aucun être humaine ne pourrait reconnaitre un épicéa d’un chêne sauf Justin. Il n’avait pas beaucoup d’estime pour lui-même, il ne jugeait pas, il ne parlait pas. C’était comme ça. Néanmoins, il savait que les dons qu’ils avaient tombaient du ciel et qu’ils pourraient lui servir. Ca ne devait pas être toujours facile d’admettre qu’il n’était pas vraiment un humain comme tous les autres. Lui il l’admettait, ses parents avaient du mal eux.
Justin revenait à lui, son cousin lui avait souvent dit de prendre le temps pour écouter la brise du vent. Ca le relaxait et il en avait vraiment besoin parce que là, il avait un stress qu’il n’arrivait pas à gérer. Rester là trop longtemps pourrait être dangereux. S’il venait à muter alors qu’il était dans le camp des Anderson pourrait bien le mener à sa mort. Il ne savait pas encore se que cachait les Anderson pour se réunir près des ruines, mais il comptait bien le savoir un jour. Justin tournait la tête à droite et à gauche et crut voir quelque chose à l’horizon. Malgré sa vue sur adaptée dans la nuit il ne parvint pas à reconnaitre la chose. Ca pouvait être aussi bien un humain qu’un animal. Il songea que ça pouvait être un hibou qui s’envolait, il y en avait tellement dans cette forêt de Black Valley. Seulement une chose se produisit et su de suite que ça ne pouvait pas être un hibou. Il était debout, et commença à courir, où il ne savait pas. C’était la première fois qu’il avait peur et ce n’était pas son habitude. Il s’arrêta et après maintes réflexions, il retourna sur ses pas pour être sur de ne pas se perdre. Toute façon, il savait qu’il pourrait se défendre. Il se reposa près de l’arbre, il ne voulait pas trop s’approcher de la cave la première fois. Si les Anderson se rassemblaient là aujourd’hui, pour Just’ ça signifiait qu’il reviendrait. Il retourna la tête et vis qu’un buisson bougeait. S’il y avait quelqu’un, forcément il se cachait et essayait de ne pas faire de bruit. Me buisson s’arrêta de bouger et … un écureuil sortit delà. Il fut soulagé, et un sourire se dessinait sur son visage. Avoir peur d’un écureuil était quelque chose qu’il ne connaissait pas avant cet évènement. Heureusement il était seul, personne n’allait ce moqué. Lui qui avait déjà connu assez les critiques, il ne voulait pas revivre aucunement les évènements de son enfance. Il était déjà venu à Black Valley pour tout oublier et refaire sa vie d’une manière différente ou son espèce ne serait pas critiquée. Il était loin d’imaginer qu’il n’y avait pas que des Bass dans ce village et qu’ils étaient ‘ ‘ chassés ‘ ‘. Seulement les Bass était supérieur à tout le monde, cette pensée le ravi un peu plus. Il allait se reconcentrer sur les Andersons lorsqu’un nouveau bruit attira son attention. Il ne voulait plus avoir peur d’un bête animal ou n’importe quoi. Après tout, il était dans la forêt. Une biche, un écureuil, etc. n’étaient pas rare dans ces lieux. Surtout qu’il se trouvait près de bâtiment en ruine, alors ça pourrait être tout aussi bien un refuge … Les tons des voix dans la cave avait augmenté. Just’ allait attendre la jusqu'à ce qu’un évènement se produise. Il faudrait qu’il suive un Anderson mais il devait surveiller l’heure. Il ne sous estimait pas ses ‘ ‘ pouvoirs ‘ ‘, mais il ne se sentait pas capable de retenir sa mutation éternellement, surtout une nuit de pleine lune. Il crut entendre le mot changement … mais il était loin et ne pouvait en être sûr. Est-ce que les Anderson pouvait se changé aussi ou autre chose de presque pareil ? Incapable de le dire, Just’ réessaya de percevoir de nouveau son de voix mais il y eu un moment de silence. Il commençait à faire humide, Justin devait déjà s’estimer heureux, la rosée commençait seulement à tomber alors qu’il n’était que vingt deux heures. Il ne voulait pas partir, il avait encore plus de deux heures devant lui et après il partirait bien loin dans la forêt pour profiter de son nouveau corps. Il devait s’endurcir encore dans son état … Lo … il ne préférait même pas y penser et tourna toute suite une nouvelle page dans ses pensées. Il regardait le buisson et il continuait à bouger. Il savait que ce n’était pas le vent qui faisait bouger le buisson. La puissance du vent ce faisait forte et ça devenait vraiment difficile de percevoir un son nettement. Justin s’était rassis entre temps et se retrouvait une nouvelle fois confronté en une heure et trente minutes à prendre une décision. Il venait de se relever. Son choix était fait ! D’une manière ou d’une autre, tant que personne ne sortait de la cave, il ne saurait rien faire. Il commençait à remarcher et il eut un vertige. Devenait-il faible ? Essayer de retarder une mutation demandait une dépense d’énergie. Il se croyait dans un film de magie tel que Eragon ou autre et que dès qu’on fait de la magie notre énergie vitale baissait. Seulement ici ce n’était pas ça et il ne pratiquait pas de magie. Il se dirigeait vers la cave et savait que s’il approchait suffisamment, l’intrus derrière le buisson, si c’était bien un homme, ne le verrai plus et pourrait partir. Il n’était plus qu’à quelque mètre de l’entrée et marcha sur une branche d’arbre. Les discussions à l’intérieur cessaient, Justin sauta pour se mettre derrière un bloc, il espérait ne pas se faire voir. Il doutait que l’intrus viendrait à son secours. Just’ n’y avait pas pensé plutôt. Ca pouvait être un Anderson qui devait venir au rendez-vous et qu’il avait vu Just’ espionner… Ca semblait tout à fait cohérant. Comment avait-il cru à un écureuil et comment n’y avait-il pas pensé plutôt ? Cette journée n’était pas vraiment celle de Justin, il était tout le contraire de ce qu’il était d’habitude : naïf, incertain, etc.
Là, il n’avait pas vraiment le temps de penser, il devait plutôt croiser les doigts et prier pour ne pas qu’on le voit. Une personne sortit de la cave, c’était l’Anderson que Justin suivait quelques heures plutôt. Le jeune Bass ne croyait pas trop à la chance mais là il pouvait la remercier. L’Anderson se dirigeait vers Justin et là un écureuil vint se poster aux pieds de l’Anderson. Il rigolait tout seul, rien que de voir qu’il avait cru naïvement que quelqu’un les espionnait. Il retournait dans son trou et Justin sortit de sa cachette. Il ne savait pas si l’intrus derrière le buisson était toujours là, il s’y dirigeait en faisant attention aux branches d’arbres. Le buisson continuait à bouger. Justin passa la tête et vit …
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyLun 11 Jan - 22:59

    L’air était d’une pureté bienfaisante. A chaque respiration, mes poumons s’emplissaient de cet air puis je l’expirais calmement. Seul le vent venait perturber de temps à autre ce rythme régulier avec quelques brises. La nuit avançait à une cadence normale et les nuages défilaient dans les cieux, venant cachés à certains moments la clarté de la lune. Etrangement, aujourd’hui, je ne ressentais pas ce sentiment que j’avais à chaque fois que minuit approchait. Pourtant, l’astre émanait une énergie qui me retournait tout entier et qui m’attirait tout de même mais ses rayons n’avaient pas cette concentration habituelle. Bien que cela ne soit d’une importance capitale, j’étais légèrement intrigué. De plus, curieusement, je n’avais aucunement envie de me transformer en la créature qui faisait partie de moi à chaque instant. Il me fallait l’avouer, j’étais rarement tenu par une folie exceptionnelle à l’idée d’être loup-garou mais la lune réveillait en moi une partie de mon être bien dissimulée et cette partie était un stimulant pour ma transformation. Quoi qu’il en soit, ce jour, ou plutôt devrais-je dire cette nuit, m’apparaissait différemment. C’était étrange comme parfois un pressentiment vous donne l’impression d’être si tangible avec la réalité quotidienne qu’on vienne à en oublier que ce n’était qu’une intuition. Toutefois, la nature m’avait gâté d’un instinct incomparable, me permettant de ressentir certaines choses communément inattendues. Je jouissais d’une certaine fierté à cet égard, tout en restant modeste, comme à mon habitude. J’avais été aussi pourvu d’une ouïe extrêmement bien façonnée, ce qui m’avait à maintes reprises aidé dans les endroits les plus ténébreux et les plus incertains. De même, j’avais une force qui me caractérisait, bien au-delà de l’imaginable. Néanmoins, en parallèle à cela, j’avais aussi quelques lacunes qui, parfois, portaient à mon désavantage. Qui n’avait pas dit un certain jour qu’il fallait prendre à son avantage ses inconvénients, de la sorte prendre à son parti ses défauts et faiblesses pour en faire une certaine puissance ? Je m’étais dit que prendre appui sur mes entraves pouvaient être aussi ingénieux que stupide. De telle façon à ce que mon insuffisance d’apprentissage et de technique sur ma métamorphose deviennent avantageux ? J’en doutais. Il me fallait de l’entraînement, cependant quelle sorte de perfection devrais-je atteindre ? Les loups-garous étaient aussi mythiques que les fondements même de notre monde et leur histoire n’avait rien à envier à celle de l’univers, tout aussi étrange qu’incomprise. Toutefois, fallait-il exclure de tout programme l’incompréhension et s’arrêter aux limites du réel et rationnel ?

    J’étais toujours assis sur l’herbe humide, tout en pensant. Là aussi la nature ne m’avait pas oubliée ; elle m’avait escompté d’un système hautement compliqué et qui n’avait qu’un but, comprendre jusqu’aux limites instaurées. C’était vrai cela, quelle était cette manie que la race humaine avait de tout vouloir comprendre et rendre d’une façon ou d’une autre, souvent d’un point de vue scientifique, toute chose existentielle ? Je n’en avais la réponse mais cela me démangeait indubitablement. Sans vouloir me favoriser à un certain degré, j’étais fier de moi sur ce point, accepter que la nature était plus complexe que nous, que certaines choses ne pouvaient être démontrées comme une équation mathématique et que l’impossible pouvait parfois s’inviter sans prévenir au quotidien. Telle était la recette du monde. Sans admettre aucun doute, je pouvais affirmer que la curiosité de l’être humain s’élevait à un échelon trop haut. Evidemment, je ne pouvais leur en vouloir à propos de cela, car même s’il m’en coûtait de l’avouer, j’étais aussi d’une curiosité pas très exemplaire. Ma mère me l’avait oh combien de fois reproché. « Mais bon, lui répondais-je, à quoi bon s'affliger à propos de sujet dont nous n’avons pas les clefs ? »

    Un bruit me sortit de mes songes qui m’avaient emmené un peu trop loin. Je me remémorais coup par coup ce que je faisais ici, au beau milieu de la forêt, près des ruines à cette heure aussi tardive. Je savais la réponse mais j’attendis avant de la penser réellement. La curiosité.

    Le vent soufflait de plus en plus fort, faisant même frissonner l’immense conifère qui trônait fièrement devant moi. De plus, le ciel s’assombrissait, convoquant les nuages ténébreux afin qu’ils tapissent les cieux. L’intégralité de mes pensées étaient tournées à présent vers la lune, voilée. Le plaisir m’était revenu depuis peu, de nouveau l’envie de répandre ma fureur intérieure revenait, plus intense que jamais et n’ayant que seul but, vaincre la partie sage de ma conscience pervertie entre le bien et le mal. Au fait, je m’étais plusieurs fois questionné à propos de ces valeurs trop immatérielles à mon goût. J’avais durant des jours entiers cherché la limite qui séparait l’enfer des cieux, le mal du bien et le diable de l’ange. Mes recherches s’était avérées être vaines. A croire que même Celui-Qui-Siégeait-Au-Dessus ignorait la séparation, ou du moins ne pouvais la tracer que vaguement. A croire que même le Diable en personne ne savait pas exactement jusqu’où s’étendait son vaste domaine. J’avais ce sentiment qui ne pouvait être démenti que même dans le Bien, le Mal existait et que même dans le Mal, le Bien persistait. Peut-être était-ce qu’une impression, mais plus que jamais je sentais que je frôlais dangereusement la vérité. Était-elle plus proche que je ne le craignais ? Reste à savoir…

    Une odeur me chatouillait les narines. Non pas une odeur de barbecue, celle que tout le monde pouvait identifier tant l’estomac l’implorait, mais plutôt un dégagement d’énergie ressentie par les narines identifiant chaque être. Si mon nez ne me trahissait pas, j’aurais été tenté de dire que cette odeur était celle d’un loup-garou. En y pensant, qu’est-ce qu’une créature de mon genre viendrait faire à proximité du repère général de vilains sorciers ? Peut-être comme moi, par curiosité. Toutefois, j’en doutais. J’eus envie de me relever et de vérifier par mes yeux, qui me délaissaient moins souvent que mon odorat, sur la véracité de cette théorie. Si celle-ci s’avérait être correcte, quel Bass serait-ce alors ? Un qui devrait être aussi intrépide qu’insensé, au fait, un qui me ressemblait, qui peinait à satisfaire tant sa raison que sa folie.

    J’entendis cette fois-ci le froissement de feuilles ayant déjà rendues l’âme qui craquait sous les pas. Je passai ma tête dans le buisson et aperçut des jambes bien velues avancer près de moi. J’avais la certitude à présent que c’était un Bass, mais je fis patienter ma curiosité et restai sage un moment, ce qui allait à l’encontre de ma composition. Afin d’avoir plus de sécurité, je me mis à ramper jusqu’à un arbrisseau bien vêtu un peu plus loin, avec la plus grande discrétion. Qui sait, pourquoi ne serait-ce pas un de ses soi-disant magiciens fous qui avaient fait un de leurs sorts afin de m’amadouer ? Mais que croyaient-ils ? Ils faisaient face à Jonathan Peter Bass, pas un débutant, pas un affaibli, pas à une créature des plus moindres et sans aucune importance. Ils avaient à faire à un être bien plus puissant que les ténèbres elles-mêmes en avaient engendré. J’étais l’âme de leurs peurs, le loup-garou de leurs pensées, le fantôme de leur mort. J’avais encré dans ma tête ce mot que ma grand-mère m’avait tant répété, Beware. Et elle avait eu raison en quelque sorte, nous manquons de prudence et, à cause de cette omission, le danger nous guettait, à chaque tournant, à chaque erreur commise, à chaque oubli. Et oui, les temps étaient durs à Black Valley … Et alors ? Les Bass étaient de retour, et ils comptaient bien mettre un peu d’ordre dans cette cohue.

    Je sentais de nouveau la personne s’approcher. J’augmentais ma prudence et je scrutais les alentours, à la quête d’un nouveau refuge improvisé. La peur me courrait. J’étais conscient que je n’étais pas à ma plus grande forme et que beaucoup de mon énergie avait été utilisé à des fins malheureusement dérisoires. Mais bon, je n’allais pas m’aplatir comme un lapin et rentré dans mon terrier savourer un bon feu et me réchauffer. Ah ça non, ce n’était pas digne d’un Bass cela ; et ne pas faire honneur à mon clan était comme perpétrer un des péchés capitaux, ceux que tout homme redoutait. A ce moment, j’aurais aimé que cela soit un Anderson. Il manquait quelque chose pour que le retour des Bass foudroie toute âme qui osait encore prétendre à l’infériorité des loups. Il fallait que chacun, tous les habitants de la ville-fantôme ait conscience que toute bataille était absurde et que toute confrontation devenait démente. J’aurais un sourire bien grand en rentrant à Black Valley et en voyant les Anderson et les Hopkins, main dans la main, soulevant bien haut le drapeau blanc, signe de leur défaite. De toute façon, ce n’était qu’une question de temps.

    Cela faisait quelques minutes maintenant, que je rampais contre le sol froid, partiellement encore couvert de neige, passant d’arbuste à arbrisseau et de buisson à fougère. Et, sans m’en rendre compte réellement, je me rapprochais sans cesse de l’entrée de la cave. A un moment donné, mes oreilles et mon nez me délaissèrent lâchement et simultanément. Ce fut le trou vide, où mes pensées se bousculaient, où mon cerveau ne faisait plus aucune distinction entre le convenable et l’inconvenable. Je sentis au dernier moment qu’une ombre se grandissait au dessus de moi. Je fus épris d’un étonnement soudain et je ne sus directement réagir. Je sentais que peu à peu l’ombre se refermait sur moi et que la personne levait sa tête et la passait de l’autre côté du jeune buisson derrière lequel je me terrais. Les secondes m’étaient comptée et dans un élan d’incohérence totale, je me levai et me retournai vivement.

    Comme quoi la nuit pouvait parfois nourrir les peurs les plus folles ; comme l’obscurité pouvait être le metteur en scène de la plus irréelle comédie.
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MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyMar 12 Jan - 22:22

Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Edwestwick6yq4 Ne joue pas avec le feu   avec Jon' 2r26via
Ensemble on ne fait qu'un !


Justin se sentait soulagé de ne pas avoir été repéré. Il ne voulait pas affronter toute une armée d’Anderson, si la cave était bien leur lieu de rendez-vous. Justin allait dorénavant faire attention. Il avait l’habitude de marcher la nuit dans la forêt, mais jamais il ne faisait attention. Mais là, il ne savait pas qu’il était en camp hostile et qu’un faux pas pourrait lui donner la mort. Un faux pas ? Oui, c’était le cas de le dire. Justin pensait un instant à Jon’ … Il aurait bien voulu que son cousin soit là, avec lui. Il aurait su quoi faire, pendant qu’à cet instant Justin se retrouvait encore confronté au même choix. Les personnes se trouvant dans la cave avaient bien entendu quelque chose, mais ne savait pas que Justin les guettaient mais ils vont quand même rester aux aguets après cet évènement.

Justin se rendait à nouveau vers la cave tout doucement, même trop lentement. Il n’avait guère l’habitude de se déplacer comme cela. Lorsqu’il est loup-garou, il court, il court aussi vite que le vent sans faire un bruit. Alors là. Il eut même l’idée de ramper pour être sûr de ne pas avancer trop vite. L’idée de ramper … Il ne la supportait pas. Se mettre au même niveau qu’un écureuil ou même qu’une fourmi l’énervait. Lui qui était un loup-garou, bête supérieur à toutes autres se mettre parmi des êtres minables. Cela lui fit penser à Jésus. Justin n’était pas croyant mais savait une chose de ‘’ ce type ‘’ il s’était mis parmi les plus pauvres. Il se pencha vers l’avant pour finir couché. Il faisait noir, la rosée était bien tombée et une figure de dégoût apparu sur le visage du beau Just’. Avant de commencer à ramper, il repensait à ce qu’il venait de vivre. Il ne savait pas ce qui ce passait cette nuit… mais lorsqu’il était enfin près à trouver qui se cachait derrière le buisson, il n’y avait plus personne. Soit on se foutait de sa poire soit il n’y avait personne. Si quelqu’un était en train de regarder Justin, il penserait certainement que le jeune homme était paranoïaque. Une chose lui semblait tout de même bizarre… Le buisson qu’il avait vu ne bougeait pas comme il devrait. Le vent soufflait fort et … enfin bref, Justin n’allait pas se poser la question éternellement.

Il commençait à ramper pour s’approcher de la cave et pouvoir aller se cacher près d’une pierre. Les conversations étaient diverses à l’intérieur des ruines et Justin entendait de plus en plus distinctement les sons et pouvait reconnaître dans tout ce brouhaha de voix, celle de Carter Anderson ! Il continuait à ramper jusque …

-Ahhh !

Justin venait de pousser un petit cri, presque silencieux. Personne aux alentours des deux mètres ne pouvaient l’entendre. Justin pouvait rester discret, parfois même de trop. Mais qu’avait-il vu ? La question se posait … Un homme ? Encore un animal ? Justin put reconnaitre avec son ouïe sur développée une respiration presque distincte à travers le souffle du vent. Confondait-il sa voix avec une autre ?

- ‘tin je vais tout me ramasser aujourd’hui ! Un écureuil, une racine d’arbre et après ?

On n’avait jamais entendu Justin parler et encore moins tout seul… Il en avait marre de devoir ramper, bientôt il accueillerait un nid de fourmis dans son pull ou plutôt le T-shirt. Qu’on soit en été comme en hivers, de nuit comme de jour, Justin portait un T-shirt. Malgré sa bonne vue, il n’avait pu éviter cette branche, il se concentrait plus sur les voix que sur sa vision. D’où il était il ne voyait même pas l’entrée de cette cave. Même en étant devant il ne pouvait voir personne. Justin était en train de remémorer un peu l'histoire de Black Valley, enfin ... elle n'avait pas d'histoire, il savait seulement que c’était un peu comme la road ‘’sixty-six ‘’, Black Valley était un village abandonnée. Enfin bandonné ... Personne n'avait jamais su quitter ce village et on n'en parlait dans aucun livres. Justin avait souvent entendu, lors de conversations entre Andersons qu'il écoutait discrètement, qu'il y avait deux entrées à la cave ...

Si Justin voulait y entrer, il ne devait pas passer par devant mais par derrière. Il appelait ça l’esprit de surprise. En fait il avait légèrement modifié cette expression et à vrai dire, il faisait cela un peu avec toutes. Il ne savait pas où il pouvait y avoir une deuxième entrée, ile connaissait pas les lieux. C’était la première fois que Justin allait si loin dans la forêt et n’avait encore jamais aperçu ces ruines. Il allait là chercher. S’il était là après tout, ce n’était pas pour attendre bêtement mais pour agir ! Il en avait vraiment marre de ramper et quitte à prendre un risque, il allait se relever. Il préférait éviter les obstacles debout que couché, surtout qu’il était mal à l’aise couché. Il se releva et s’étendit un peu. Deux minutes couchés et il se sentait déjà tout raide. Ses os craquaient comme il ne savait pas quoi mais ça le faisait souffrir légèrement. Debout, sa vision était plus étendue… il aperçu à nouveau l’entrée de la cave pour la seconde fois ? Ou la troisième ? Il balayait le paysage à la recherche de quelque chose qui l’intriguait, mais rien. Le souffle du vent lui chuchotait quelque chose, une mélodie, une phrase. Il pouvait parler avec le vent, chanter avec lui, se faire oublié pour se sentir dans le vent. La nature réservait beaucoup de choses des plus surprenantes. Tout à une histoire, un arbre a aussi une histoire. Même une pierre ! Ce qui pouvait sembler étrange pour certains et normal pour d’autre. La majorité pense le contraire que Justin et sur tous les points de vue. Pour Just’, la nature c’est sacré… L’arbre à la droite de Just’ était peut-être né depuis deux mille ans, la pierre devant … Peut-être qu'une personne connue s’était assise dessus. La vie réserve toute sorte de choses. Selon un proverbe : la nature donne la vie… Chacun né dans la nature.

Justin continuait à marcher la main dans les poches et commençait à désespérer quelque peu. Il savait que la deuxième entrée était ici, mais où ? Il continuait à chercher, faisant les quatre cents pas, il tournait en rond, il ne s’arrêtait pas. Il était concentré sur deux choses … Sa vue et son ouïe. Il avait ce don ou plutôt ces dons, mais il avait une grosse lacune à pouvoir se concentrer sur les deux en même temps. Il ne pouvait faire qu’un à la fois … Mais s’il décidait de chercher l’entrée, il ne ferait pas attention si les Andersons ne sortaient pas de leur cachette et inversement. Le jeune homme ne s’emportait pas, il savait qu’il était peut-être le seul à savoir que les Anderson se rassemblaient là, ce qui provoquait un petit sourire. Il allait se rassoir près de son arbre en attendant finalement que quelque chose se passe lorsqu’il entendit un bruit, bien distinct, qui ne venait pas de la cave des ruines. A présent, il savait que quelqu’un était là et en était sûr à plus de deux cents pour cent. Il pouvait continuer à se cacher, Justin le trouverait grâce à cette ouïe que tout le monde aimerait avoir. Le seul moyen que la personne qui l’espionne ne se fasse pas voir, c’était qu’elle soit agile, ce qui n’était pas non plus donné à tout le monde. Seul les Bass avaient une bonne agilité, alors si s’en était un Justin n’avait pas à avoir peur. Justin restait sur place près de l’épicéa et voulu demandé si c’était un Bass. Il ne dit rien, il ne fallait pas dévoiler son identité et encore moins se faire entendre pas les Andersons. Par contre, la personne qui suivait Justin savait-elle que c’était lui ? Il voulait le savoir mais ne pouvait pas. Il chercherait, comme il fait depuis le début de la soirée.

Il était vingt-trois heures et son second corps voulait sortir, Justin se contrôlait tant bien que mal mais avait une grosse difficulté. Ce n’était pas la première fois qu’il allait se transformer une nuit de pleine lune, mais à chaque fois c’était le même cinéma.
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyVen 15 Jan - 21:20

    J’avais faim. Pourtant, j’avais bien mangé au repas et, dès que j’avais eu fini, je m’étais senti rempli. Néanmoins, quand j’avais des angoisses, cela m’arrivait parfois d’attraper faim. Je l’avouais, c’était étrange ; mais cela faisait longtemps que j’avais arrêté de m’étonner à chaque partie de moi qui sortait de l’ordinaire, tellement il y en avait. De plus, la normalité chez moi, c’était comme l’étrange chez les autres, ça sonnait faux. Mais bon, avec le temps, je m’étais habitué. Quoi qu’il en soit, j’avais faim et cela me dérangeait. J’entendis un petit bruit au buisson voisin et aperçus un lapin passer en courant. Comme quoi parfois, les cieux vous en veulent…

    L’espérance était un sentiment que j’aimais. C’était pour cela que j’en faisais souvent un de mes compatriotes. Le jour où je serais privé de l’espoir, je deviendrais bien malheureux. De même, je prenais avec moi les rêves. Que serait la vie sans rêve ? Je l’avouais, mes rêves étaient aussi fous que farfelus, aussi inimaginables qu’impossibles, aussi intenses que savoureux. Je ne m’en lassais jamais et j’entrais dans mon lit avec un sourire à l’idée de rêver une nouvelle fois. Toutefois, à certaines reprises, ils devenaient des cauchemars, et cela j’aimais moins. Peut-être que ces jours-là j’avais entrepris des choses qui avait déplu aux cieux ?

    Ce silence me déplaisait. Il avait un arrière goût qui avait une mauvaise odeur. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais l’impression que cette soirée allait prendre une tournure imprévue et pas sollicitée. Toutefois, je n’avais pas l’intention de partir, ma curiosité était trop forte. J’entendis une voix, sans comprendre ce qu’elle disait. Je relevai ma tête et aperçut … Justin ! Lui ? Oui je regardai une nouvelle fois pour être certain mais c’était bien lui. Mes yeux ne se trompaient pas, c’était bien mon cousin, là à quelques mètres de moi. Mais que faisait-il ici ?



    « Veux-tu bien aller fermer cette porte ? »
    « … »
    « Veux-tu bien, s’il te plaît ? »
    « Nan. »
    « Jonathan ! »


    Je repensais à ces brefs dialogues que j’avais eus avec ma grand-mère. Même si à plusieurs reprises – non il fallait l’avouer, presque tout le temps – nous avions un avis différent, c’était la seule personne que j’avais. A la mort de mes parents, elle m’avait accueilli les bras grands ouverts, sans aucun préjudice. Elle m’avait élevé, j’avais grandi à ses côtés et, avant d’arriver à Black Valley, elle était la seule personne de ma famille que je connaissais. Au long de ces années, je m’étais lié d’amitié pour cette vieille femme et il m’arrivait de temps à autre à resonger à tous ces moments passés en sa présence. Un peu de nostalgie, va-t-on dire. Cela m’arrivait assez régulièrement. Parfois, je m’interrogeais sur le bon sens de cette histoire. A quoi cela sert que je vienne ici afin de mener un combat qui n’est pas le mien ? J’aurais mieux fait de rester à Vancouver, là où le calme reposait encore en mon âme, pas encore pervertie par le choix crucial de mon être.

    Le vent soufflait éperdument, envoyant mes fins cheveux en tous sens. Je fixais Justin. Parfois, il m’arrivait à penser que malgré notre ressemblance, il m’était bien différent. Il avait cet air calme que je ne pouvais avoir. Et oui, on ne choisit pas sa nature, on la subit.

    Les nuages défilaient dans le ciel, voilant sans cesse la lune. Malgré moi, son éclat ne me laissait pas indifférent. J’avais ces derniers jours consacré énormément d’énergie à cette envie qui m’emplissait et qui ne me quittait que très difficilement. Maudit soit le jour où j’eus découvert cette facette de mon être, peut-être que si je ne l’avais jamais découverte, je baignerais toujours dans l’ignorance. Encore la faute à la curiosité. A chaque fois que mon regard croisait la luminosité de la lune, un désir s’éveillait au fin fond de moi et qui ne cessait de s’accroitre à chaque fois que mes yeux entrecroisaient de nouveau l’astre. Cette envie se manifestait de plusieurs façons : soit des pulsions qui m’enivraient d’une nervosité que je ne pouvais contenir qu’avec de lourds efforts, soit une lueur, bien étrange, bien indéfinissable, heurtait la fleur qui vivait en mon âme, la faisant dessécher d’un coup. C’était autrement dit une peur qui m’envahissait et faisait flétrir ce qui était ma force, mon assurance. J’étais alors pris de vertige et de sensations insolites. Je n’avais eu personne pour m’apprendre à utiliser mes pouvoirs avec modération, personne pour m’enseigner à les contrôler, personne pour me guider sur la voie de la réussite. Je m’étais développé dans la solitude, portant un pénible secret qui aujourd’hui était encore bien difficile à avouer. J’éprouvais une difficulté à accorder l’homme et le loup ensemble afin de former le loup-garou. J’avais du mal à faire un lien entre les deux, à les synchroniser. Je devais me sortir de la tête que mon côté humain était le Bien et que celui de la bête était le Mal. En conservant cette idéologie, je me fermais les portes de la réussite d’unité entre deux facteurs que seulement Dieu sait à quel point ils sont différents. Voilà un sujet qui m’évoquait tant de questions, la foi. J’avais vécu avec une grand-mère catholique mais toutefois, elle ne m’avait jamais obligé à suivre ses pratiques. Je trouvais cela assez grotesque de louer un seul et unique dieu, au dessus de tout, créateur de l’univers. Je me demandais si la Religion avait évolué dans le bons sens ; parfois, il m’arrivait à croire que les romains, les grecs ou encore les aztèques et les incas avaient raison dans leur théologie. Je ne savais pas pourquoi mais un sentiment au fond de moi me disait que mon chemin était d’être un rescapé, un des rares hommes d’Amérique à encore croire à plusieurs dieux, être de ceux qui se collent l’étiquette polythéiste. Des fois, je me disais que j’étais un être rustique à cause de cela ; étais-je pour le fait primitif ? Lors de mes études, je m’étais longuement attardé sur la société de l’animisme. J’étais presque sûr que cette théorie, rejetée et discriminée aujourd’hui, était la plus tangible. J’avais l’impression que ce m’était dû à ma partie mystique, mon côté loup. Toutefois, vous allez me dire que cela parait idiot de penser qu’un loup pourrait avoir des réflexions précises à propos de sujets de croyance. Oui, je vous l’accorde. Tout de même, le mélange de l’homme et de loup ferait un être étrange. En Europe, au Moyen Age, combien d’humains avaient été brûlés vifs, accusés de lycanthropie, à cause d’un point de vue différent ? A ce moment là, l’Homme avait des peurs insignifiantes. Ils craignaient d’être changés en animal, en outre en loup-garou, à cause de la désobéissance. De ce fait, les hommes accusés certains humains d’être des loups-garous, après de motifs infimes, et les brûlaient afin de les punir de leurs péchés envers Dieu. Mais, arrêtons de suite ces murmures qui avaient toutes les preuves d’être démenties. Mais alors, devons-nous négliger la présence de ces bêtes mythologiques ? Vous croyez donc que les loups-garous n’existent que dans les fictions ? Si vous désirez croire cela, je vous laisse bon courir, toutefois, j’en suis la preuve vivante ; les Bass sont de retour !

    Mes songes incessants m’avaient éloigné du moment présent. Tout cela à cause de l’influence de la lune. J’ouvris les yeux bien grands, captant l’énergie immatérielle de l’astre et reformant mes ressources. Près du repère des sorciers, un peu de force n’était pas à sous-estimer. Je détournai mon regard vers Justin qui faisait de tours étranges. Il avait l’air de recherché quelque chose, mais quoi ? A plusieurs reprises, j’avais laissé mes oreilles écouter les rumeurs qui voyageaient dans Black Valley. J’avais appris qu’il serait fort probable qu’une seconde entrée menait aux sous-sols, où se réunissaient les Anderson. Apparemment, il y avait une réunion cette nuit, vu les voix qui sortaient de l’antre. Cherchait-il à s’introduire à l’intérieur ? Si tel était le cas, cette idée me paraissait déraisonnable, voir folle. Que ferait-il face à un groupe d’Anderson ? Il ne faisait pas le poids, il fléchirait après peu de temps. Et ce serait là que Jonathan le Magnifique entrerait en jeu ! Nan là je m’éloignais de pensées correctes. Ce n’était pas parce que j’étais supérieur aux autres Bass – eh ouais je l’étais – que je devais en faire de la vantardise. Et de même, les autres Bass étaient tout de même très forts et je ne les sous-estimais pas mais j’étais sûr qu’ils leur manquaient quelque chose pour faire régner leur suprématie. Le secret, je l’avais depuis peu découvert et je n’étais pas prêt de le dévoiler …

    Durant l’espace de quelques secondes, je crus que mes yeux se voilèrent et qu’ils ne me montraient plus la réalité. Justin avait un étrange comportement, comme s’il allait se transformer. Je ne l’avais jamais vu en loup mais j’avais l’impression que ma lacune allait rapidement être comblée …


    J’entendais de nouveau les murmures célestes me parvenir par le biais du vent. Les indications divines m’abordaient de nouveau, après de longues attentes. J’avais maintenant un chemin à suivre. Je préférais avancer dans ces conditions, plutôt qu’à l’aveuglette ; surtout durant ces sombres temps. Le sentier m’était tracé, il ne me restait plus qu’à l’emprunter, dans la mesure du possible. Qu’était mon rôle dans cette histoire ? Rester inactif, à épier mon cousin faire ses desseins biscornus ? Nan, je n’aimais pas l’inactivité, je n’aimais pas que cela ne soit pas moi qui écrive la suite ; je devais prendre les initiatives et marcher de bon pied vers une unanimité exemplaire de ma supériorité. Telle était ma devise.

    Le silence m’effarait. Par habitude, j’aimais les nuits mouvementées, animées par des multiples retournements de situations où, jusqu’à la dernière seconde, on ne savait de quelle côté flancher. Toutefois, cette soirée était atrocement calme. Trop calme. C’était malsain comme ambiance ; c’était pour cela que je devais la pimenter. Avec une grâce surnaturelle et un silence mortel, je m’élançai sur une grosse branche au dessus de ma tête. Je m’abaissai et fixai le jeune Bass, toujours en phase de transformation. Je m’adossai contre le large tronc de cet arbre quelques fois centenaires et attendis. Attendre quoi ? Le moment propice à un changement de direction, une déviation obligatoire, un détournement incorruptible. Un hibou perché à quelques branches de moi perturbait mon attention avec des hululements persistants. Alors que la lune brillait comme jamais, alors que les nuages filaient vers l’est, alors que la brise du vent venait me chatouiller les narines, je m’élançai vers une branche encore plus proche des ruines. J’étais presque juste en haut de Justin, qui était pour le moment en pleine inconscience. Je n’attendis pas une seconde de plus et sautai et, après une cabriole risquée, atterris sur le toit d’une partie des ruines. A quelques mètres de moi, s’élançait la haute tour et je me glissai en silence vers elle. A mon niveau, se trouvait une fenêtre à moitié brisée. D’un coup vif qui fit tressaillir les environs, je la cassai, enfonçant mon poing. Le bruit ne se fit pas attendre. Justin devait surement avoir entendu le fracassement de la vitre. Toutefois, je n’attendis pas et me faufilai à l’intérieur des ruines. Où j’allais ? Je ne le savais. Vers quoi je me dirigeais ? Je l’ignorais. Était-ce la direction voulue ? Je n’en avais aucune certitude.


    « Maudit soit le jour où je quittai la lumière pour la noirceur des ténèbres, infâme soit le sentiment qui m’avait fait abominer l’Illumination et qui m’avait voué à l’adoration de l’Obscurité. »

    Les dés étaient lancés. Les cartes étaient en jeu. L’échiquier était en place. Le souffle m’était coupé. Mes choix s’avéraient être primordiaux pour la suite des événements. La finalité de cette nuit ne sera pas mitigée, elle sera bonne ou mauvaise, dans la lumière ou dans le noir, dans le Bien ou dans le Mal. Quel qu’en soit l’auteur …
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MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyDim 17 Jan - 12:02

Justin était le plus fort des Bass, il savait qu’il y avait une petite rivalité entre son cousin et lui… Chacun avait son point de vue mais tout de même. Justin avait une grosse lacune pour l’instant et qu’il comblait petit à petit, il n’avait pas apprit la totalité de ses ‘’ pouvoirs ‘’ même si l’on ne pouvait pas annuler une mutation, on devait savoir la retarder sans difficulté. Là ce n’était pas le cas, Just’ se tortillait dans tous les sens et ne sentait même pas que des feuilles d’arbres lui tombaient sur la tête. Justin avait beau être le plus fort, si il n’arrive pas à combler entièrement ses difficultés, son rival Jon’ aura toujours une longueur d’avance, lui qui se familiarise avec tout les lieux. Il avait une telle capacité intellectuelle et une parfaite idéologie que même le plus savant des hommes ne pourraient pas avoir, mais voilà il était un Bass il ne pouvait rien faire. Just’ était dans le même cas, chacun des Bass avait une capacité qui correspondait à telle ou telle sorte de travail. C’était un de leur point fort, mais ne savait pas être et travailleur à plein temps et un humain ou plutôt un être à deux facettes. La vie était faite de belle comme de mauvaise chose. On pouvait être humain sans vraiment comprendre le fonctionnement de cet être tout à fait spécial. On ne s’était jamais et encore maintenant, posé des questions sur l’homme. On sait que chacun à une idéologie différente, des valeurs morales et physiques mais voilà, sans plus. Les Dieux avaient façonné le monde à leur façon, au début c’était seulement plusieurs planètes composées de vivants tous différents. Le jour où un nouveau Dieu était apparu, il avait voulu en faire à ça tête et mélanger tous ces vivants. La communauté des Dieux avait éliminé la plupart d’entre eux, mais il en restait, le cas des Bass. Justin avait appris tout ça par son cousin Jon’ et il savait que c’était un animiste, Justin avait souvent rejoins cette idée car son cousin l’avait. Non pas qu’il lui manquait de la maturité pour faire ses propres choix et avoir ça propre personnalité, mais pour lui c’était comme ça. Il y avait des Dieux, il ne le niait pas parce que la terre n’a pas été crée toute seul.

Justin était en train de se familiariser avec son deuxième corps, il n’avait pas encore muté mais essayait tant bien que mal de résister. Si son cousin était là il saurait quoi faire… Mais il n’était pas là et voilà il ne pouvait rien y faire. Justin ne se doutait de rien mis à part qu’un homme le guettait… Les choses les plus simples sont parfois au dessous ou sous vos yeux. Il ne se doutait pas que quelqu’un passait juste au dessus de lui mais bon… Il mutait et devait tout faire pour résister… Si l’homme qui était là le voyait s’en était fini des Bass et le prodige de cette famille ou plutôt le ‘’ dit ‘’ prodige aurait provoqué un cataclysme. Soudain un bruit arrêta ses pensées. Tous ses membres s’arrêtèrent de bouger ne fussent que quelques instants mais cela lui faisait du bien. Il n’avait plus rien, plus aucune envie de transformation en bref rien. La nature jouait en sa faveur, mais il doutait que ça soit la nature sur ce coup… Un bruit de fenêtre qui retentit dans la forêt, ce n’était pas quelque chose qu’on entendait tous les jours, surtout que ça venait des ruines. Et … ça ne pouvait être les Andersons puisqu’ils n’étaient pas sortis de leur antre secret. Par où et quand sortiraient-ils. La question rongeait Just’ mais d’autres s’accumulaient.

Le jeune homme ne savait s’il devait faire confiance à son instinct ou plutôt à la curiosité. Il savait que s’il entrait dans les ruines il ne surveillerait plus les Andersons et ça pourrait lui être fatal. D’une manière ou d’une autre, il y aurait du positif puisque si la ruine l’intriguait, il la visiterait, ce qu’il n’avait encore jamais fait dans ces endroits mystérieux mais le plus important ça serait qu’il trouve l’inconnu … Son choix fut vite fait, mais était-ce l’instinct animal qui se réveillait, l’esprit démoniaque du loup-garou qui grâce à la pleine lune le faisait avancé ? Il ne savait pas dans quoi il s’aventurait mais une chose est certaine, l’ ‘’ espion ‘’ n’aurait qu’une issue ; la fuite et ne plus jamais revenir dans ces sombres lieux. On lui avait souvent appris que les loups-garous étaient des hommes qui avaient été puni, mais toutes les versions étaient différentes. La seule chose, c’était qu’elles se regroupaient toute à un même point : la mutation !

Justin avançait prudemment vers les ruines, il y faisait très sombre et le jeune homme ne savait pas comment l’inconnu voyait … À moins qu’un Bass. Justin laissait la question en suspend et continuait à marcher. On pouvait réentendre le souffle du vent caressé la peau du jeune homme, elle le guidait d’une façon. Pour lui, le mal était supérieur, il ne pouvait faire confiance en son instinct. Justin eut une idée folle, celle de se transformer ! Quelques minutes avant il se débâtait pour sortir de se piège et voilà que maintenant il changeait complètement. Il avait peut-être raison puisque s’il se transforme la vie de l’inconnu resterait à jamais dans ces lieux. Personne ne pourrait lui rendre raison si son deuxième corps apparaissait. Après quelques instants de réflexion, la sécurité l’emporta et resta humain. Justin avait beaucoup de mal à rester discret dans cette pénombre mais devait le faire pour lui-même et peut-être la sécurité des Bass … Il ne distinguait pas la différence entre une entrée et deux colonnes misent une à côté de l’autre. Le jeune homme se rappela une phrase de sa cousine Elena … : tant que l’on n’a pas choisi, tout reste possible. Ma fois, il n’avait pas encore supprimée l’idée de rester près de son arbre. Il ne savait pour où il allait, Justin était nouveau dans Black Valley pour tout connaître de cette ville.

Le vent s’arrêta d’un coup, les nuages se dissipèrent laissant place à la lumière, maudit soi le bien, le mal était entré dans Justin et plus rien ne comptait à présent. Le monstre sanguinaire qui était en lui se réveillait à grands pas, la lumière émanant de la pleine lune était tellement forte que si Justin ne partait pas au plus vite, il y aurait des dégâts ! Il était déjà minuit moins dix minutes et personne n’était au courant de ce qui allait se passer … Justin était un homme au sang chaud avec quarante deux degré de moyenne. Il déchirait son T-shirt, il commençait à se dire que personne n’aurait dû suivre le jeune homme. L’entrée n’était plus très loin et son choix était définitif, le plus fort des Bass allait entrer dans les ruines, il faisait encore preuve de très peu de maturité mais ça pourrait jouer en sa faveur. On pouvait lire la rage qu’il y avait dans les yeux de Justin, et les Dieux ou plutôt le Dieu de la nature n’avait pas oublié de le montrer. Un lapin passa à deux mètres de Justin et il était déjà écrasé au sol. S’il avait eu le temps, il l’aurait mangé mais il était trop occupé. Trouver quelqu’un de plus vorace que Justin était pratiquement voir même impossible. Dès qu’il finissait son assiette et qu’il était rassasié, à peine dix minutes après il remangeait. Il n’était pas pour autant en surplus de poids, mais bien en surplus de consommation ! Il entrait tout doucement dans les ruines, il savait qu’il ne risquait plus de se faire entendre par les Andersons. Il avançait d’un pas sûr tandis que l’ennemi devait reculer ou alors il n’avait pas encore vu le Bass.

« Craignez la peur du nouveau venu ! »

Justin essayait de faire grosse impression, il préférait faire fuir l’homme que de lui donner la mort. Il n’avait pas d’autre façon, s’il était vu il devait tuer. Un loup-garou ne tue pas d’humain, ou alors tout ceux qui le pensent son vraiment naïf. Un loup-garou n’attaquera un humain que pour se défendre, jamais pour le plaisir de tuer. Cette bête féroce ne tue que des vampires et ils ont un pacte ! Justin n’avait pas peur de la mort, il pouvait même se la donner, mais il avait peur de ne pas avoir assez vécu… La vie, c’était comme une âme, quand tu l’as quitte tu n’y reviens plus et les moments qui ne sont pas encore passé n’arriveront plus …

Justin avançait, avançait toujours et vit un rayon de la lune passé à travers une fenêtre brisée. Il était prêt à sauter sur n’importe quoi, un petit insecte comme une grosse bête. Il n’était plus conscient de ce qu’il faisait, sa deuxième âme avait pris le dessus, l’instinct animal était là, certainement un manque de maturité mais il était comme ça et il ne pouvait plus reculer. La deuxième âme était la, mais le corps n’était pas encore présent. Des poils apparaissaient sur son corps, mais le corps du loup qui sommeil en Justin allait-il se dévoiler ?
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MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyVen 22 Jan - 21:46

    « Infâme soit la vérité, ignoble soit le droit chemin, ingrate soit la lumière. »

    Tel était la devise de l’Enfer. Que le Mal persiste, ajoutait-Il. Certains jours, ou plutôt devrais-je dire certaines nuits, il me venait à penser que la guerre du Mal et du Bien n’était qu’à son prologue, que tout le reste allait seulement arriver, qu’ils s’étaient attardés aux préliminaires. Des rumeurs courraient, annonçant le retour des combattants. Les nuages s’assombrissaient fortement ces temps-ci, obscurcissant le ciel par la même occasion. Le vent chantait un hymne divin, une sorte de psaume rédempteur, qui allait guider le peuple dans ce trouble. Il fallait savoir que ce combat persistait depuis bien longtemps. Malgré son arrière goût d’apothéose, il n’en était encore que moindre. L’opprobre se dissimulait dans les camps, singulièrement mais aussi furtivement. Était-ce digne tout cela ? Alors que les ténèbres se faisaient présentes, le ciel manquait à l’appel. Cependant, même s’ils désiraient le nier, les cieux étaient impliqués dans cette histoire et s’en défaire était trop demandé. Cela faisait des siècles que les humains imploraient une finalité, ou bien s’il n’y avait pas d’autres moyens, une halte. Seulement, leur avait-on accordé une quelconque importance ? Nan !

    Et maintenant, alors qu’à l’aube encore de ce XXIe siècle, les esprits des Hommes avaient ce discours bien loin de leurs préoccupations, alors que la trêve sollicitée avait été fournie, le Mal reprenait ses droits, après quelques siècles d’absence. Comme par hasard, Il resurgissait à un moment de trouble qui régnait sur la plupart de la planète ; comme s’il s’agissait d’une coïncidence, Il avait choisi Black Valley comme première cible ; et comme si tout cela avait un certain lien, Il avait attendu que les Bass reviennent afin de se réaffirmer en pleine querelles de clans. Toutefois, malgré ces temps vaseux, il restait quelques personnes lucides. J’en faisais partie. Je n’avais pas l’intention de me laisser faire, ce n’était pas du tout dans mes projets. Même si la noirceur du monde refoulait d’un coup sur la ville fantôme, ce n’était pas pour autant que je fuirai comme un lâche. Je resterai digne, quoi qu’en soit la fin. Tête haute et avancer d’une démarche sans faille, telle était la note que je faisais retentir dans les pénombres du monde. J’avais beau n’être qu’un être, comme tout plein d’autres, néanmoins, je serai un de ces rares individus qui partiront dans l’au-delà sans déshonneur et sans lamentation. Quoi que mon seul regret pourrait être de ne pas avoir convaincu assez de personnes du droit chemin …

    Je me demandais de qui je tenais cette partie de moi qui n’arrêtait pas de songer au futur. Ma grand-mère m’avait déjà fait la remarque à plusieurs reprises. Par exemple, on était encore loin du cataclysme apocalyptique que mes pensées me suggéraient, bien loin même … Il était vrai, je ne pouvais pas le nier, les temps changeaient. Toutefois, il était encore trop tôt pour savoir s’ils allaient chavirer d’un côté ou de l’autre. Les hordes sataniques expulsaient le silence autour duquel ils s’étaient rassemblés, les sectes méphistophéliques revenaient conquérir le cœur des renégats et des bannis, malgré leurs erreurs. Ils se préparaient de nouveau à l’attaque. Seulement, différemment. Le temps de la barbarie était terminé, le temps de la révolution technologique est arrivé. Maintenant, ils n’ont plus qu’un objectif, rallier le plus d’hommes possibles aux ténèbres.

    L’Histoire du monde compte bien des passages sans réponses, des extraits oubliés ainsi que des chapitres secrets. L’ésotérisme était un mot qu’on pouvait rencontrer à plusieurs reprises dans les gros ouvrages qui constituaient la majeure partie des écrits. Toute la problématique autour de mystères, de conspirations et d’équivoques. Bien que j’aie principalement étudié l’histoire des Etats-Unis, qui ne cessait de me ravir, j’avais de brèves connaissances sur celle du monde. Les interfaces qui délimitaient ce que j’appelais l’Histoire de l’autre Histoire s’étaient révélées fortement utiles.

    Le bruit du vent rapatria mon esprit à mon corps. Je m’étais laissé emporter dans l’énigme qu’avait laissée l’article de journal que j’avais lu la veille. J’aimais prendre des nouvelles du monde extérieur. Cependant, ici, à Black Valley, ce n’était qu’extrêmement rare qu’on pouvait apprendre ce qu’il se passait en dehors de cette ville. Et hier, il avait pu dénicher dans une des exceptionnelles boutiques encore ouvertes, un journal qui datait d’il y a cinq jours. J’avais saisi l’occasion et l’avais acheté. Seulement, à cause d’élément imprévu, je n’avais pas eu le temps de le lire avant hier. J’avais encore en tête les quelques articles qui avaient attirés mon attention. En outre, celui qui relatait le resurgissement du Mal m’avait toutefois laissé perplexe. Quel journaliste avait écrit un article pareil ? Pour la plupart des personnes vivantes dans ce monde, ce court mais riche texte n’avait aucune crédibilité. Certains devaient même penser que c’était inadmissible de laisser paraître un tel article dans un journal tout de même réputé. A mon avis, le journaliste avait cherché la sensibilité, il avait surement voulu accrocher la population. Cependant, à mon égard, c’était un bel échec. Pourtant, un léger sentiment, bien que superflu, me titillait, m’implorant de marquer une attention plus assidue. Seulement, j’avais bien d’autres préoccupation qu’a songé à un probable retour de partisans sataniques.

    La nuit était d’une clarté divine ainsi que d’une obscurité mensongère. On se sentait à la fois libre ainsi que prisonnier. On croyait qu’on était des Illuminés alors qu’à d’autres moments on craignait d’être des Apostats. La fourberie de cette nuit était flagrante et son petit jeu ne m’intéressait aucunement. J’avais d’autres intérêts ; comme par exemple savoir ce que Justin furetait dans le coin. Ce n’était pas à son habitude de s’aventurer de la sorte. Même s’il ne l’aurait jamais avoué devant moi, je savais que Justin avait un côté pusillanime. C’était qu’il devait avoir une quelconque raison.

    Je m’accommodai rapidement à la noirceur des lieux. J’entendis en bas un bruit qui me prouva que Justin venait d’entrer dans les ruines. J’avançai doucement, voyant excessivement mal. J’apercevais à peine mes propres pieds et marcher de la sorte était d’une difficulté incontestable. J’entendais les pas de mon cousin résonner à l’étage en dessous. Toutefois, cela faisait tout de même beaucoup de bruit pour des pieds humains. Je me stoppai net. Et si Justin était en train de se métamorphoser ? Quelle pensée dérisoire, toutefois si s’en était le cas, ce ne serait pas de bonne foi de le laisser prendre son autre forme en ces lieux. J’entendais des bruits venir de la cave. Les Anderson étaient en bas ; si Justin venait à faire trop de bruit et que les sorciers le remarquaient, le jeune Bass serait alors dans une situation précaire, sans autre échappatoire que la fuite. Seulement, je connaissais assez Justin pour affirmer qu’il ne prendrait pas la fuite, quelle que soit la situation. S’il venait à fuir, son amour propre prendrait alors un sacré coup. Il avait une assez haute estime de lui et il ne ratait aucune occasion afin de montrer sa soi-disant supériorité. Néanmoins, malgré sa légère vantardise – bien que j’affirme que ce mot n’était guère approprié mais je n’avais pas le temps d’en chercher un autre, il restait exemplaire. Et à vrai dire, l’estime qu’il se portait n’était pas volée ; je devais l’admettre, il était loin d’être le plus idiot des Bass. Un bruit lourd me sortit de mes pensées et me refit avancer. Je connaissais que trop peu ces ruines pour assurer dans quelle direction il s’en allait. J’y étais venu à quelques occasions et je n’avais pas eu le temps de faire le tour des lieux. Je savais tout de même plus ou moins me repérer. Seulement, l’obscurité qui régnait ici n’arrangeait rien, m’extrayant de tout point de repère. Après quelques hésitations, je débarquai face à de vieux escaliers en pierre qui descendait à l’étage inférieur. Si moi je savais que Justin était là, lui au contraire ignorait ma présence…

    Je posai mon pied sur la première marche. Je fus étonné qu’un léger bruit se fasse entendre. Je devais être le plus silencieux possible afin de ne pas attirer son attention. Je descendais marche par marche et à chaque fois, un bref son résonnait. Je m’appliquais tout de même à faire le moins de bruit.

    Un vieux et poussiéreux cadre était accroché au mur en face de moi. Je croyais que ces ruines étaient abandonnées hormis la cave que les Anderson s’étaient approprié comme QG. Cependant, il m’en venait à croire que d’autres pièces avaient été réaménagées en même temps. Ce tableau représentait une scène étrange. Je m’approchai davantage afin de l’analyser. C’était au fait le retour d’un certain dieu sur terre. Chaque détail m’époustouflait, tout semblait si probable, si réel. Cette peinture ne devait pas avoir été peinte par un simple débutant ; mais alors, comment les Anderson s’étaient-ils procurés une représentation si parfaite ?

    Un bruit me sortit de mes contemplations, ou plutôt devrais-je dire une voix. C’était Justin. Je voulus répondre à cet appel sans qu’il me reconnaisse. Heureusement, j’étais doué pour changer de voix.

    • Mon cher Justin. Quel honneur de te voir ici.


    Je fis une brève pause. Je respirai un bon coup, puis avançai légèrement, en descendant deux marches supplémentaires mais en prenant tout de même soin qu’il ne me voit pas.

    • Pourquoi devrais-je te craindre ? De toute façon, ce n’est pas le cas.


    Je laissai s’échapper un léger ricanement. Je descendis une marche de plus, tout en restant dans l’obscurité. J’étais en quelques sortes fier de moi, ma voix ne me trahira pas.

    • Et tu sais pourquoi je ne te crains pas Justin ?


    Le silence. J’attendis. Je sentis un courant d’air effleurer mon visage. J’eus le souffle coupé un instant, comme si le temps venait de s’arrêter. La partie commençait seulement …
    Bien que Justin soit mon cousin, il y avait une légère rivalité entre nous. Ce soir, je voulais l’emporter, d’une façon ou d’une autre et qu’il comprenne enfin que, malgré mes nombreuses lacunes techniques, j’étais bien plus fort qu’il ne le pensait. Des voix s’élevèrent de la cave. On nous avait probablement repérés. Quoi qu’il en soit, je ne reculai pas.

    La nuit poursuivait sa course folle. Les nuages obscurcissait le ciel étoilé et voilait la lune. J’avais peut-être oublié un détail lors de ma provocation : moi j’étais encore humain, Justin était à moitié loup !



Désolé encore pour le retard :/
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyDim 24 Jan - 22:23

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Ensemble on ne fait qu'un !



Justin était là, toujours à la même place se demandant si se transformer était une bonne solution, il voulu repenser quelques minutes à la mythologie, mais son esprit l’en empêchait. Il était à moitié loup, mais avait quelque peu de mal à faire se qu’il voulait, il était restreint dans ses choix. Il n’avait pas d’autres choix que d’avancer. Toute façon, à quoi bon penser, prier ou faire n’importe quoi pour demander conseil aux Dieux. Il ne faisait aucun doute qu’il faisait partie du complot pour ne pas faire sortir les habitants de Black Valley. Il l’avait en quelque sorte voulu, rien ne peut leur résister. Ahhh si, l’enfer mais lui seul n’aurait pas pu créer ce monde hostile en si peut de temps et l’entourer d’une force dont on ne peut s’échapper sans l’aide de quelqu’un. Peut-être que les Dieux regrettaient leur geste, mais il était trop tard et la guerre fait rage, aussi bien dans les cieux que sur terres. De la fenêtre sous la tête du ‘’mi-loup‘’, Justin pouvait voir la bataille du Bien contre le Mal, les nuages se chevauchaient et la lumière de la lune émanait une puissance pas très rassurante.

Justin fit un petit saut, ce qui fit un bruit lorsqu’il retomba sur le sol. Les Andersons avaient haussé d’un ton, dispute ? Interrogation ? Il ne savait pas, mais la cave était sous ses pieds et le moindre bruit pourrait attirer l’attention. Il se sentait partir loin, très loin sans pouvoir se rattraper. Il revoyait des images dans sa tête, future ou passé, il était incapable de le dire ! Il était absorbé par quelque chose d’invisible aux yeux de l’Homme, comme s’il avait un précieux en main, mais il n’avait rien. Est-ce qu’un loup avait la même capacité de voir que l’être humain, seul les Bass pouvaient nous en informer mais ils ne dévoileraient pas leur secret. Un nouveau sursaut se fit, il retournait dans le monde réel… Son retour le surpris, il ne savait plus ce qu’il faisait la, un trou ! Un immense trou noir, et au plus il voulait se rappeler, au plus il perdait ses souvenirs. Il attendait toujours à la même place, sans réfléchir sans rien faire mis à part d’analyser les lieux. Il les regardait, il observait chaque détails et puis après avoir levé la tête pour regarder la lune il eu un flash. Il se souvenait ce qu’il faisait. Il voulait simplement espionner les Andersons mais un intrus était venu perturber sa soit disant ‘’mission‘’.

« À mon signal déchaîne les enfers. Que le mal gagne sur toute sorte de vie, qu’il règne. Le Bien est infime, il ne te mènera à rien ! À rien. Que tu vainques le bien pour ne jamais rester toi-même, tu sais pertinemment que tu ne pourras assainir tout pouvoir en restant les bras croisés. »

Cette phrase revenait sans cesse dans la mémoire de Justin, qui le lui avait dit ? Il était incapable de le dire, c’était une phrase parmi tant d’autres. Mais c’était un peu la devise des Bass. Et des phrases, il en avait entendue des centaines, des milliers. Just’ continuait à se concentrer sur les lieux, et il faisait quelque pas. On dirait qu’il connaissait les lieux, la noirceur des ténèbres régnait dans ce milieu hostile, il évitait les colonnes qui soutenait l’étage supérieur des ruines comme s’il savait qu’elles existaient. Il ne fallait pas se poser de questions, il se trouvait dans Black Valley et c’était le mystère total qui régnait sur ce village.
Un bruit se fit entendre à l’étage supérieur, quelqu’un se trouvait au dessus de la tête du jeune homme. Il écoutait les pas avancer vers l’escalier, il entendit que l’inconnu descendait une marche. Justin avait difficile à voir, mais grâce à sa vue, il vit un pied et puis plus rien. Comme si l’intrus avait remarqué son erreur. Il ne pouvait pas s’enfuir, il s’était fourré dans un sacré pétrin. Justin ne savait pas combien d’étages il y avait dans les ruines, mais il ne ferait pas demi tour. Il était supérieur. Justin fixait toujours l’escalier et revit le pied de l’intrus. Avec ce pas s’accompagnait un frottement sur le mur, une cadre ou quelque chose comme ca. Le loup-garou baissait la tête et vit qu’au bas de l’escalier se trouvait un miroir tout poussiéreux. Il pouvait voir les formes de l’inconnu et ca ne faisait aucun doute, c’était un humain. Justin avançait prudemment et ne savait pas s’il devait avancer ou attendre. Reculer lui était impossible ou plutôt n’était pas à sa portée. Il regardait quand même s’il y avait une issue quelle qu’elle soit. Si la mort était en face de lui, il sauterait par la fenêtre mais ne s’enfuirait pas … Un bruit, une voix se fit entendre.

  • Mon cher Justin. Quel honneur de te voir ici.


Mais qui donc avait pu reconnaître Justin. Sur les quelques secondes de répit que l’intrus laissait à Justin, celui-ci fit un pas en arrière. Non pas qu’il avait peur, mais seulement par prudence. Justin regardait ses bras, ils étaient couverts de poils. Il était mitigé : d’un côté il était en situation de force, étant demi loup il n’aurait qu’à ce changer et tuer l’inconnu. Et tuer il n’en avait pas tellement envie, un loup-garou ne tue que les vampires sauf en cas d’agression. Le deuxième avis était qu’on ne pouvait le voir en loup-garou. Il ne savait quoi faire et prononcer un mot, il ne le faisait déjà pas normalement alors ça ne sera pas aujourd’hui que ça changera.

  • Pourquoi devrais-je te craindre ? De toute façon, ce n’est pas le cas


Il ne craignait pas Justin et pourtant il devrait. La rage refluait en Just’. Trois personnes étaient sur les lieux. Il y avait Justin et l’intérieur de Justin qui à présent faisait deux, et il y avait l’inconnu. Le jeune homme ne craignait pas non plus celui qui l’avait suivi toute la soirée. Mais Justin était quand même intrigué, comment l’homme avait pu le reconnaître dans cette pénombre … ?

  • Et tu sais pourquoi je ne te crains pas Justin ?


Non Justin ne le savait pas ! Il essayait d’identifier la voix de l’inconnu, mais il ne l’avait jamais entendue. Il ne savait pour qu’elle raison mais il pensait un peu à Jon’. Tous ses arguments semblaient cohérents : Seul Jon’ connaissait parfaitement Justin, il savait faire de beau changement de voix. Mais une chose lui faisait dire le contraire, si c’était Jon’ et que celui-ci savait que c’était Just’ il se serait montré. Hypothèses… Justin s’approchait, il n’avait plus vraiment peur maintenant. Il s’approchait de façon à essayer de voir dans le miroir. Il repensait à sa relation avec Jon’ il y avait une rivalité entre eux. Bien sûr elle était amicale car les deux cousins s’appréciaient, mais chacun disait qu’ils étaient le meilleur. Et cette relation ne finirait jamais, c’était comme si c’était à chaque fois match nul. Et jamais il ne se battrait pour prouver leur force, ils étaient dans le même camp et eux deux ensembles ils seraient invincibles.

Justin gardait l’hypothèse la plus logique en tête : celle de Jon’. Mais il n’assurait rien… Il hésitait à parler, il savait que ça serait plus simple, mais Justin est quelqu’un de silencieux et s’il devait régler cette affaire en bagarre, il n’hésiterait pas. Il s’approchait par petit pas, de façon à ce que l’homme ne sente pas que Justin approche. Il regardait le miroir, mais c’était trop poussiéreux.

  • Je n’ai pas peur non plus ! Pourtant tu devrais me craindre. Je ne connais pas ton identité, mais si tu n’as pas peur, alors viens !


Justin était sûr de lui, et peut-être un peu trop, il ne devait pas faire un surplus de confiance. Bien qu’il fût sans aucun doute supérieur avec son état de loup-garou, on pouvait être plus fort que lui aussi.
Ca ne pouvait être ni un Anderson ni un Bass qui se trouvait à quelques mètres de Justin. Soit un hoopkins soit un humain, mais un hoopkins dans un QG des Andersons, c’était un peu osé et personne n’oserait le faire … sauf … les Bass ! Il ne reculait jamais, là en était la preuve. Justin réfléchissait à un plan, ce n’était pas dans son habitude, mais il le fallait. Il ne devait pas se jeter dans la gueule du loup ou plutôt d’une autre bête féroce. Le silence régnait à présent dans ce lieu énigmatique. On entendait à peine la respiration de l’inconnu et encore moins celle de Just’. Tranquillement, Justin avançait. Il ne savait vers où ni vers quoi il se dirigeait, mais il devait se méfier de l’inconnu. Sa cousine le lui disait souvent :

« Lorsque les ténèbres règnent, l’inconnu refait surface … La prudence doit survivre pendant que le mal combat. »

Justin avait souvent suivit les conseils d’Elenna et ceux de Jon’, ça lui avait souvent servit. Quelques secondes en marchant et Just’ trouvait enfin une solution. L’inconnu maintenant placé vers la dixième marche des escaliers allait certainement descendre plus bas pour trouver Justin, et celui-ci allait se placer sous l’escalier. Ainsi, l’intrus ne trouverait pas le ‘’demi-loup‘’ et Justin pourrait et identifier l’homme et l’attaquer par derrière. Si cette homme ne descendait pas ; ça sera Justin qui viendrait le chercher. Il ne laisserait pas l’histoire tomber à l’eau sans avoir connu la fin. La vie, c’est comme un roman noir, on critique la société de maintenant mais à vrai dire, la critique est réelle. Le monde d’aujourd’hui n’est plus parfait, et … il ne l’avait jamais été. Et dans une vie, on la commence mais au moment où on voit la fin du récit, on existe plus.

Justin essayer de regarder le sol pour ne pas faire de bruit, mais il voyait à peine le bout de ses pieds. Il estimait que la rampe se situait à une vingtaine de mètre. Seulement un bruit retentit. Justin était incapable de le reconnaitre. Bien sûr il avait une superbe ouïe mais la résonnance des sons le fit hésiter. Il doutait entre une voix ou un choc … Il ne cessa pas de marcher pour vite se cacher.
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyMer 3 Fév - 22:49

    Un rire déchira violemment le silence, d’un air moqueur et insouciant. Puis, une fois qu’il s’était tu, le silence repris sa juste place. Ces temps-ci, l’infortune avait été une de mes plus fidèles compagnes. Elle ne connaissait pas l’ironie des plaisanteries de mauvais goûts qui étaient à la pointe en ces temps nouveaux. Il me fallait l’avouer, si j’en avais eu le choix, j’aurais probablement opté pour son contraire, mais la chance ne m’avait jamais souris, quel qu’en soit la circonstance. J’avais dû prendre mes responsabilités et affronter seul les éléments adverses. Toutefois, l’équité s’était vite envolée vers d’autres horizons et m’avait laissé perplexe, sans mot. J’avais éprouvé un sentiment de confiance pour une impression temporaire qui m’avait délaissé comme un simple pion, alors que j’avais cru être le roi et elle la reine. En compensation, elle m’avait acquitté d’une compagne, non pas désagréable mais plutôt dérisoire. Quoi qu’au fil du temps, je ne prenais plus goût à sa plaisance et je ne doutais pas que dans quelques mois, elle sera à la porte. Beaucoup de gens m’avaient suggéré de l’abandonner dès que je l’avais reçue mais je l’avais tout de même gardée. Une grande erreur, je l’avoue. C’était l’inexpérience de mon jeune âge qui m’avait influencé du mauvais côté. Quoi qu’il en soit, cette malchance m’avait assez collé à la peau. Je savais qu’elle laissera en moi de nombreuses traces mais je ne pouvais y remédier. Mais, un sentiment de renouvellement arrivait.

    Le vent s’engouffrait par un mince orifice à l’étage, encombrant les ruines de bourrasques incessantes. Elles amenaient par la même occasion la froideur de cette nuit. Une fine rafale effleura ma figure, emportant mes cheveux en sens distinct. Un grincement s’en résultait, inaudible pour la plupart des humains. Encore une fois, je devais me laisser transporter vers un autre lieu, éloigné de ces sombres ruines et de cet avènement des ténèbres. A nouveau, le murmure, discret mais clair, m’envoutait dans une spirale inexplicable. C’était à ces instants-là que je me disais qu’au fait les hommes étaient bien idiots. Cette race inférieure affirmait formellement que tout était démontrable, que rien n’était inexplicable. Vous savez, tous ces hommes, qui se présentent comme des génies scientifiques, ne sont que trop sûrs d’eux pour découvrir que même la science doit s’avouer parfois vaincue. Ils éprouvaient un besoin inconcevable à essayer de tout savoir, de tout comprendre et d’enlever à la nature tous ses mystères. Était-ce cela la voie du progrès ? Une connaissance sans limite explicative des moindres détails ? J’en doutais. Depuis bien des années déjà, alors que mes années étaient encore bien fébriles, j’avais opté pour un autre chemin, celui de la compréhension. A vrai dire, il n’était pas donné à tout le monde de se résigner à accepter telles affirmations sans la comprendre entièrement. Le combat entre la science et ceux qui sont contre ne datait pas d’hier. Par exemple, dans les environs du XVIe siècle en Europe, une révolution fait face : l’héliocentrisme. L’Eglise ne conçoit aucunement cette théorie qu’Elle qualifie d’insensée. De peur que le nombre de croyants diminue, elle se mit contre cette révélation. Les savants, qui comme tous les autres avaient cherché à comprendre la nature, avaient payés le prix de leurs découvertes. En outre, Galileo Galilei, en soutenant la conception copernicienne, fut condamné par l’Eglise. D’autres personnes subirent le même sort. A cause de quoi ? De leur curiosité. Je me tus dans mes pensées ; je savais clairement que j’étais aussi curieux, si pas plus que ces honnêtes hommes. Toutefois, je connaissais les limites parfaitement, sans exception. D’un autre côté, il fallait l’avouer, ils n’avaient pas tord, tout comme la plupart des autres chercheurs. Ils frôlent tous plus ou moins la vérité. Néanmoins, peut-être la frôlent-ils de trop près ?

    J’eus un frisson à la suite d’un courant d’air. Je ne m’étais pas assez habillé ; je m’étais dépêché et avait rapidement enfilé le premier pull que j’avais trouvé. Je descendis les dernières marches qui me séparaient du sol et m’arrêtai brusquement, alerté par un bruit. Soudainement, une voix déchira grossièrement le silence qui commandait. J’aurais pu reconnaitre cette voix entre mille, gravée d’un grain particulier et pourvu d’un timbre inaccoutumé.

    « Je n’ai pas peur non plus ! Pourtant tu devrais me craindre. Je ne connais pas ton identité, mais si tu n’as pas peur, alors viens ! »

    J’appréciais ce petit jeu. Justin ignorait que c’était moi l’inconnu qui le poursuivait alors que moi je savais que c’était lui. Je voulais faire durer le suspense, et peut-être par la même occasion, lui faire un peu peur. J’aimais le taquiner et une belle condition s’amarrait maintenant. Alors, pourquoi ne pas l’aborder ?

    J’avais entendu sa voix frétiller lorsqu’il avait affirmé qu’il était dépourvu de peur. Je le connaissais assez bien pour assurer qu’il n’était pas quelqu’un de peureux, toutefois, à ce moment précis, était-il au mieux de ses capacités, confiant, sans aucun doute ? J’en doutais. Cependant, c’était tout à fait normal, je n’aurais pas mieux fait à sa place : seul dans le repère de ces mystérieux et dangereux sorcier, poursuivi par un être inconnu ainsi qu’en pleine mutation ne m’auraient pas du tout enchanté ! Quoi qu’il en soit, il avait commis une erreur : venir ici. Il fallait bien qu’il paye sa faute d’une manière ou d’une autre. J’avais cette impression que cette tâche m’était offerte, spécialement conçue pour moi. J’avais donc de beaux projets dans la tête : lui faire passer une nuit dont il s’en rappellera jusqu’à ce que les ténèbres l’emportent !

    J’entendis ses pas se faufiler vers le côté gauche de l’escalier. Que manigançait-il ? Essayait-il de m’avoir par surprise ? Si tel était son intention, il fallait que je le prenne en flagrant fait et que son effet de surprise s’inverse contre lui. Je marquai une pause, sur la dernière marche. Vers où étais-je en train d’aller ?


    Cela devait être un jour d’octobre, ou bien de décembre peut-être, ma mémoire ne savait. C’était en tout cas en automne, vu la couleur égayée des arbres et le sol revêtu de feuilles en décomposition. Je marchais lentement le long du chemin qui arpentait à travers le plus grand parc de Vancouver. Comme toutes les autres journées, plus ou moins aux alentours de 15h, je m’y rendais afin de retrouver pour la énième fois Janae. C’était devenu un automatisme, mes pas m’y conduisaient sans réflexion. Toutefois, alors que j’étais à mi-parcours, un homme, plutôt âgé, m’avait interpelé. Il était assis sur un banc, les jambes étalées dessus comme s’il se trouvait sur son lit. Il portait un chapeau démodé et partiellement troué. Il était habillé d’une façon inhabituelle, aussi étrange que fascinante. Il m’avait proposé de m’asseoir. Je jetai un coup d’œil à ma montre puis je ne savais quelle idée m’était venue d’accepter. La curiosité ? Il me narrait une épopée d’un héros trop bon pour avoir exister, trop courageux pour être humain, trop valeureux pour être couronné. Je n’avais pas directement compris quel était le sens de ce récit aussi étrange que son narrateur. Ce n’était que plus tard, alors adossé à Janae, que les mots se réécrivaient dans ma tête. Chaque lettre de plus brûlait mon inconscient d’une flamme fulgurante. Je me levai brusquement, secouant maladroitement Janae en même temps, et plongeai dans le regard de la jeune fille. J’avais découvert quelque chose de nouveau. Toutefois, même encore aujourd’hui je ne savais y mettre de nom.


    Il m’arrivait de plus en plus souvent d’avoir de ces retours dans le passé, proche ou lointain. A chaque fois, ils venaient perturber le cours des événements, marquant une pause. Néanmoins, il s’était avéré que cet arrêt m’était régulièrement productif.
    Je posai le pied contre les pavés grisâtres et m’avançai dans la direction opposée dans laquelle était parti Justin. Je m’adossai contre les parois du mur, en silence. J’attendais une réaction du jeune Bass. Je n’aimais guère patienter et il ne daignait pas se montrer. Alors, je pris une grande bouffée d’air, expirai un bon coup puis m’élançai :

    • Je sais qui tu es. Je ne te crains pas, Justin !


    Après cela, un silence lourd retomba, m’oppressant contre le mur, sans mot. Une fine brise me caressa le visage. Je ne m’étais pas encore habitué à cet endroit, trop hostile à mon goût. Quand allais-je m’y accommoder ? Je ne le savais. Un bruit attira mon attention. Puis un autre se fit entendre. Mon pouls s’affola. Quelques gouttes de sueur ruisselaient sur mon front. La peur me prenait. Une voix grave résonna, venant de la cave. L’entrée de cette pièce se trouvait juste en face de moi. Un mince filament de lumière s’en échappait par l’entrebâillement de la porte. Je retins mon souffle quand j’entendis des bruits de pas provenir du sous-sol. Après une brève hésitation, je me faufilai un peu plus, sans bruit afin de n’attirer ni l’attention de Justin ni celle des Anderson qui venaient probablement de terminer leur réunion. Je m’assis contre par terre bien plus loin, derrière un pan de mur. Une merveilleuse cachette. Toujours dans le plus grand silence, je m’évadai de mon corps, à la quête d’une stabilité quelconque dans ce monde fragile, un certain équilibre dans ce village désaxé. Seulement, même avant que mon esprit parte vagabonder vers d’autres horizons, je savais déjà que mes recherches seraient veines. La preuve, on m’avait bien prévenu en arrivant dans le village ; Black Valley n’est pas une ville fantôme sans raison …





Excuse moi pour ce retard inaceptable !
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Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Vide
MessageSujet: Re: Ne joue pas avec le feu avec Jon'   Ne joue pas avec le feu   avec Jon' EmptyVen 5 Fév - 22:34

Ne joue pas avec le feu   avec Jon' Edwestwick6yq4 Ne joue pas avec le feu   avec Jon' 2r26via
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    L’espace de quelques secondes, Justin eut un moment de paniques sans toute fois avoir peur. Un bruit, Justin en avait entendu des milliers depuis l’entame de la soirée, enfin maintenant de la nuit… Le jeune homme revenait sur ces pas comme il aurait voulu le faire dans son enfance, il n’avait jamais pu réparer ses erreurs, il avait fait tant de mal autour de lui à des gens qui ne le méritait pas, Sa cousine le lui avait dit … Ne repense pas au passé. Justin ne devait pas franchir le pas dans son esprit. C’était étrange de devoir se mettre des barrières à soi même, mais c’était la seul solution pour ne pas mourir. N’empêche que maintenant, étant loup-garou, il ne regrettait pas toujours d’avoir causé du mal mais au fond de lui, persiste un humain au cœur sensible comme tous les autres. Un Corps possède une Daemon … une chose au fond de lui et dans le cas de Justin, il est séparé en quatre. Le daemon du loup-garou et lui-même et le daemon de l’humain Justin et l’humain lui-même. L’explication était débile et paraissait insensé mais c’était la seul chose en laquelle Justin pouvait croire y compris la mythologie.

    ‘’ Je me baladais dans le parc, un regard machiavélique mais doux en même temps, comme souvent avec mon esprit contradictoire. Je pensais à mon avenir, mais réfléchissait avant tout au lendemain. Demain, oui, je partirais de cette ville. Un déchirement au fond de moi se fit, je ne voulais quitter personne dans ce monde et je partais vers l’inconnu. Je ne comprenais pas pourquoi je voulais partir alors que je me sentais bien ici, c’était chez moi. Je voyais une fille au loin, elle m’était connue et je m’aperçus bien vite que c’était ma cousine. Ca me faisait mal de la quitter, elle qui était ma cousine, ma sœur, ma mère. Elle représentait tout pour moi, sans elle je serais mort. Je m’approchais tout doucement, elle était pâle, mal à l’aise par mon absence. Je savais qu’elle ne voulait pas me quitter mais je le devais, pour moi et ma conscience. Je ne savais toujours pas où mon chemin allait aboutir mais je n’avais pas peur, mon courage m’emmènerait là où je devrais aller. J’arrivais sur les pieds d’Elena :

    • Je sais, je ne devrais pas partir… Mais je le dois. Je t’aime …


    • Ne pars pas, tu feras une grosse erreur et je te suivrai plus tard… Je me mettrai dans l’embarras aussi.


    • Tu ne dois pas pour autant faire les mêmes erreurs …


    Je quittais ma cousine sur ces mots, une larme coulait sur ma joue, c’était la seul fois de toute ma vie que je pleurais. Même le fait de savoir que mes parents sont morts ne m’avait jamais fait pleurer. Mais il fallait que ça m’arrive. ‘’

    Et voilà où c’était retrouvé Justin, dans un village, fantôme où beaucoup planait. Pourquoi était-il venu ? La curiosité, la démarche de Jon’ était la même que celle de Just’… la curiosité entraîne la mort. La venue d’Elena dans le village était un bonheur pour Just’ mais d’un côté il était tracassé, il ne voulait pas qu’elle vienne là où le danger planait.

    Le passé de Justin était troublant, et les secondes de répit qu’il venait d’avoir en ce lieu plutôt mystérieux lui avait permis de méditer, car cette période de la vie ne pouvait être impossible à couvrir. Repensant rapidement dans l’embarras où il était, il continuait sa marche arrière. L’intrus se trouvant avec lui était certainement bien plus malin pour tomber dans le piège du jeune homme. Ca serait bien trop simple de se cacher, il pourrait facilement m’avoir à mon propre jeu. Une idée venait d’arriver dans la tête de Just’. Elle paraissait débile, enfantine mais toutes les possibilités sont bonnes. Parfois les réponses les plus simples sont sous nos yeux, mais nous ne pensons pas à baisser les yeux… L’inconnu devait penser que Justin avait peur, mais il se trompait sur toute la ligne, il devait réfléchir un peu. S’il croyait que j’aurais peur avec des simples menaces … Pourquoi Just’ aurait-il peur alors que c’est lui-même qui est venu ici ? La simple curiosité ou plutôt l’envie de savoir et de devoir se battre ? L’inconnu ne lisais certes pas dans les pensées mais il devait fonder ces hypothèses grâce aux philosophe, eux aussi croiraient la même chose, mais le jeune homme savait pertinemment bien où il était, ce qu’il faisait ! Le jeune loup-garou se pencha pour ramasser un bout de bois, il fit un pas en arrière et le lança. Il le regardait voler, il le fixait sans savoir où le boqueteau allait tomber, il faisait trop sombre, trop noire pour voir plus loin que le bout de son nez. Un bruit se fit entendre, le bois venait de fracasser le sol, et l’inconnu devait probablement croire que Justin s’était déplacé vers le dessous de l’escalier. Le craquement du bois était bien distinct, et on ne pouvait que croire que Justin allait par là. Justin était fier d’avoir eu cette idée et n’importe qui croirait que l’homme se déplaçait. Justin eut envie de rire de plus belle …

    Justin restait sur place en train de réfléchir, il était indécis. Bien que son coup fût judicieux, il ne savait s’il devait rester sur place où se diriger vers l’inconnu. Il pouvait entendre distinctement une respiration, pourquoi respirait-il aussi fort ? La peur ? Justin éjecta automatiquement cette idée, c’était vraiment impossible, car l’inconnu provoque les évènements au lieu de les attendre bêtement et il aurait peur ? Ou alors il était vraiment fou, gamin enfin toutes les choses les plus débiles. Just’ décidait rapidement le choix qu’il allait prendre. Rester sur place n’était pas pour lui, c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il était venu à Black Valley, pour être actif. Ne pas rester impuissant face aux évènements. Surtout qu’il ne regrettait pas le choix qu’il avait pris au paravent. Une erreur, Justin venait de la remarquer. Il avait complètement oublié que les Andersons étaient sous ses pieds. Il regrettait quelque peu son geste en lançant le bout de bois, mais heureusement rien n’était arrivé. Oui, car les deux hommes se trouvant dans les ruines pouvaient entendre les conversations en dessous mais il fallait se concentrer car les sons étaient à peine perceptible. Des bruits incessants commençaient à faire leur apparition, des bruits de pas, des hululements d’hiboux ce qui créait une atmosphère lourde. Il était impossible de respirer sainement et silencieusement… Le doute entrait en Justin sans vraiment créer la peur. Mais l’intrus avec lui, avait-il peur aussi ? Là était la question… Si vraiment il avait peur, il n’aurait pas du suivre le mi-loup. Il devait penser que c’était bien fait pour Justin de se retrouver dans ces lieux mystérieux avec la peur qui entrait petit à petit, mais lui aussi, il avait suivi Justin alors… a qui la faute ? Aux deux ! Même si dans la tête du jeune homme c’était clair, il trouverait l’intrus en gardant son ‘’ sang-froid ‘’ même si c’était façon de parler car tous les Bass savait que Just’ avait une température moyenne de quarante deux. Just’ avait des bouffées de chaleur, bien qu’il aime être seul et discret, il aimait prendre de la place, pas resté sur lui-même comme enfermé. Seulement il n’avait pas le choix ou alors il devait fuir. Fuir serait un acte lâche pour un Bass surtout face à un homme qui essayait d’intimidé le loup. Quelques frayeurs venaient et repartaient, l’inconnu avait bel et bien vu Justin et il ne s’était pas trompé mais s’il l’avait vu alors il devait avoir reconnu que Just’ n’était plus vraiment le même. D’ailleurs la chaleur commençait à l’envahir de plus en plus et prendre un peu l’air lui ferait le plus grand bien. Malgré les courants d’air incessant qu’il y avait au premier étage et que Justin pouvait entendre sans les ressentir, ce-dernier fit demi-tour pour se diriger vers la sortie. Normalement, l’inconnu ne savait pas que Just’ s’en aille car il serait certainement obsédé par l’idée que Justin se trouve sous l’escalier. La sortie n’était plus très loin, Justin marchait d’une démarche spéciale. Il allait de gauche à droite pour éviter les morceaux de bois par-ci par-là. Il atteint enfin l’air frais en ayant le visage plein de sueur.

    Justin n’était pas simplement sorti pour prendre l’air ; il avait médité depuis plus de dix minutes avant d’avoir eu une nouvelle idée. Il savait que s’il y avait plusieurs étages, il y aurait plusieurs ouverte via les fenêtres. Grâce à une superbe agilité et une demi transformation, il aurait encore plus facile à grimper. Même si l’intrus croirait certainement que Justin était encore à l’intérieur des ruines mais il préférait être sûr de l’avoir par surprise. Les retournements de situation devenaient de plus en plus fréquents, au début de la soirée c’était l’inconnu qui suivait Justin, puis c’était le contraire et maintenant, lorsque l’intrus aurait remarqué l’absence du demi-loup… ce que Justin doutait, ca serait l’autre qui resuivrait Justin. Quelques minutes au par avant, c’était Justin qui avait poussé un rire ironique pour installer encore plus le doute et la peur dans l’esprit de l’autre homme mais encore une fois, la résonnance contrait toute tentative de situer Justin. Une chance que les lieux étaient favorable, ou sinon toute ces tentatives d’intimidations n’auraient pas réussies. Le lunaire avançait maintenant d’un pas sûr et plus libéré, un faux pas ne lui couterait rien puisqu’il s’était un peu éloigné des ruines pour les contourner. Parfois, Justin préférait la sécurité ce qui aurait étonné pas mal de gens. Justin se rapprochait à nouveau des ruines et étaient à la recherche d’ouverture. La recherche ne dura que très peu de temps, une se situait juste devant lui et il estimait que c’était une ouverture vers le premier étage ou le deuxième. Il en aurait bien vite la réponse ce qui ne le tracassa pas.

    Le jeune Bass était maintenant contre les pierres du bâtiment, il prit un pas d’élan et sauta jusqu’à toucher le rebord de la fenêtre. Justin n’avait aucun appui mis à part la main accroché sur le bord de la pierre. Il n’avait aucun prise ni aux pieds ni à la main droite. Justin manqua de tomber, il était en équilibre toujours à la recherche de prises. Il bascula vers l’arrière …
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