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Sujet: Les tiroirs à diamants. (PV Lubby D.) Mer 23 Déc - 11:12 |
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Les tiroirs à diamants.
_Je sors faire les boutiques !
J'avais hurlé cette phrase à ma soeur de façon à ce qu'elle entende de sa chambre. Faire les boutiques n'était pas vraiment excitant et amusant dans Black Valley car les seules boutiques qu'il y avait n'étaient pas à la mode et c'était le strict minimum dont tout le monde avait besoin tel de la nourriture, des souvenirs pour les touristes qui ne s'en iraient tout de même jamais, une boutique de sorcellerie pour les gens voulant s'amuser avec leur vie et pourquoi pas se tuer après être devenu fou ; bien oui, des gens pètent les plombs à rester enfermer dans cette bourgade insignifiante ! Je portais une élégante robe rouge m'allant au dessus des genoux, mes cheveux étaient accrochés en queue de cheval relevé de façon à faire voir mes épaules et au bout des pieds, j'avais mis des escarpins. Je déambulais tranquillement dans les rues quand je vis alors une boutique que je n'avais jamais aperçu auparavant, un écriteaux était sur le dessus marqué "Antiquaire". Je n'avais jamais fait attention mais cette boutique m'attirait, je m'avançais vers cette dernière, pour une fois qu'il y avait quelque chose d'intéressant à faire ici.
Je passais la porte et la clochette au dessus scintilla, réveillant un vieil homme l'air un peu fou sur son comptoir. Il ruminait et se redressa, apparemment je le réveillais d'une bonne grosse sieste et d'un rêve fabuleux, peut-être celui de pouvoir partir d'ici ? Sans faire plus de bruit, je regardais tout autour de moi les objets poussiéreux, les meubles anciens, les babioles inutiles sous l'oeil averti du vieil homme.
_Vous avez besoin de quelque chose en particulier ? _Non, je regarde juste.
Il grogna mais je n'y fis pas attention, j'étais absorbée par tout ce qui m'entourait, j'avais envie de toucher, d'explorer, de lire les quelques livres et de me plonger entièrement dans la vieille boutique. Moi qui paraissait si intéressé par tout ceci et qui voyait le vieux rabougrie au comptoir, je me disais qu'il ne profitait pas assez de ce qui l'entourait ou qu'il s'en était trop intéresser et que maintenant, il s'en lassait. Je me replongeais parmi les objets quand la clochette retentit à nouveau. Je me retournais et reconnaissais la jeune fille blonde, assez petite qu'étais Lubby Dickson.
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