Jonathan marchait silencieusement dans les rues désertes de Black Valley à cette heure matinale. Il sifflotait tout en avançant. Il quitta la ville et entra dans la forêt. Encore une fois, il allait se promener dans ces étendues vertes qu’il chérissait tant. Il aimait venir ici pour se reposer ou pour s’amuser. A plusieurs reprises, il y avait fait des rencontres assez inattendues. Pourquoi pas aujourd’hui ?

Il errait dans ces bois, ne sachant où il allait. Il laissait son instinct guider ses pas furtifs vers un autre endroit qu’il n’avait pas encore visité. Il avait entendu qu’on parlait en ville de ruines dans ces bois. Après le nombre bientôt incalculable de fois qu’il était venu se promener ici, il n’avait encore jamais vu ces ruines. Curieux, aujourd’hui, il voulait les voir.

Le ciel était d’un bleu grisâtre, partiellement couvert par des nuages gris apportant la neige tant appréciée en ce mois de décembre. Il y avait un peu de soleil, de temps à autre dissimulé par les nuages. Le vent soufflait éperdument sur les hauts arbres de la forêt qui ne plissaient pas, résistant aux rafales incessantes. Jonathan vagabondait entre ces arbres et à chaque fois qu’une bourrasque approchait de lui, il avait cette incroyable impression que le vent lui murmurait des choses. Parfois, il croyait même qu’il chantait, lui sifflotant un hymne divin. Jon’ ne pensait pas que le vent avait cette capacité mais ici, à Black Valley, tout peut surprendre …

Il marchait. Il avançait. Il cheminait un chemin inconnu, tracé par son destin. Cela faisait maintenant deux heures qu’il était dans ces bois et il n’avait toujours pas trouvé un moindre signe de ruines. Toutefois, il ne se décourageait. C’était un challenge, comme il en avait eu plein d’autre. Il ne renonçait jamais. Il était certain qu’aujourd’hui il trouverait enfin ce qu’il cherchait.

Vers le milieu de l’après-midi, il arriva enfin devant les ruines. D’après ce qu’il voyait, c’était un ancien château. Il avait entendu tant de rumeurs à propos de ces lieux que quand il eut l’occasion d’y pénétrer, de savoir enfin ce qu’elles renferment, un brin d’hésitation s’installa. Un jour, alors qu’il avait se promenait dans les rues, il avait entendu une vieille femme raconter que ces lieux étaient maudits, ensorcelés par des sorciers et qu’il ne fallait surtout pas s’y approcher. Même si cette mise en garde ne lui avait pas été adressée, Jon’ hésitait quand même. Il n’était pas peureux de nature, mais se promener en plein jours dans des lieux hostiles n’étaient pas dans ses habitudes. Il préférait bien mieux les soirs – ou les nuits – où la lune, de préférence une pleine lune, brillait hautement dans un ciel dégagé et étoilé. Cependant, ce n’était pas le cas aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, il devait absolument prendre une décision. Après quelques minutes de réflexion, il avait fait son choix.

Jonathan se dirigea vers l’ouest du château. Devant lui, trônait une majestueuse tour, la partie du château la plus conservée. Jonathan poussa une lourde porte en chêne qui s’ouvrit dans un vacarme désagréable. Alors qu’il commençait à monter les inévitables centaines de marches pour se rendre au-dessus de la tour, un bruit sourd lui parvint de l’étage. Il s’engagea tout de même et monta les escaliers en colimaçon. Il faisait fort sombre et Jon’ ne voyait pas à plus d’une dizaine de mètres de lui. Après avoir gravit toutes les marches, il arriva devant une porte, entre-ouverte. Il jeta un regard à l’intérieur et vit que quelqu’un était dans ces lieux. Trouvant plus sage de faire demi-tour, il se retourna pour partir mais ne vit pas qu’une pierre dépassait du sol et il s’affala par terre, contre le sol froid et dur. Il se releva difficilement et, une fois debout, il vit, en face de lui, se tenant bien droite, comme les reines d’antan. Elle le regardait d’un air curieux et Jon’, se redressant complètement, n’eut qu’une envie : partir.

Il faisait assez noir dans cette tour et ce fut difficilement que je parvins à identifier la personne en face de moi. Mais après que mes yeux furent habitués à cette obscurité, je la discernai parfaitement. C’était une Anderson, une sorcière. Je me rappelais précisément de ma dernière rencontre avec un de ces êtres et elle n’avait pas fini comme je l’avais souhaité. Je devais me méfier de ces personnes car j’étais certain qu’elles avaient plus de ressources que ce qu’elles montraient. Celle-ci s’appelait Maddison et, même si je ne pouvais m’empêcher de l’importuner, je l’appréciais. Je ne l’aurais évidemment jamais avoué ouvertement devant elle mais je me demandais si elle ne pensait pas la même chose que moi. Au début, on se chamaillait gentiment et au fil du temps, on avait continué, par habitude. J’étais conscient que me nouer d’amitié avec ce genre de personnes étaient dangereux, j’étais venu à Black Valley dans l’unique but de venger ma famille. Toutefois, plus les jours passaient, plus je trouvais que tout cela était inutile. Pourquoi devrais-je m’empêcher de vivre comme je le souhaite à cause d’une mésentente entre quelques familles ?

• Oh je me promenais. Je cherchais. Je viens de trouver et je vais commencer à découvrir.

Je ne fis pas attention à ce qu’elle allait me dire et j’entrai dans la pièce, comme s’il s’agissait de ma propre demeure. La salle était elle aussi sombre malgré la petite fenêtre à l’extrémité. Quelques meubles égayaient la pièce et une large cheminée dominait le mur face à la porte et émanait sa chaleur dans la salle entière. Je m’assis sur une haute chaise installée derrière un imposant bureau en chêne. Je regardai vers la porte et m’aperçus que Maddison venait d’entrer.

• Et toi, que fais-tu ici ?

Il fallait tuer le temps. Il fallait que je fasse durer ces préliminaires afin de commencer dans de bonnes conditions. Commencer quoi ? Je l’ignorais, toutefois la prudence était tout de même conseillée dans ces moments. La sorcière pouvait à tout instant mené une offensive et il fallait absolument que je puisse riposter. Alors, j’entamais la conversation, juste le temps que je sois prêt.

Durant quelques secondes, mon esprit s’envola vers un autre horizon. Depuis quelques temps, une pensée me poursuivait incessamment, ne daignant pas me lâcher. Je savais que je ne pouvais vivre sans cette fille mais je ne pouvais l’admettre. Pourquoi cela ? Telle était la peine. Quoi qu’il en soit, je m’éloignais du sujet présent, de Maddison et de cette sombre tour. Elle tarda à répondre pour une raison qui m’était inconnue. L’impatience me prit et je ne pus attendre davantage. Je me levai et me dirigeai vers la petite fenêtre. Je l’ouvris et à mon grand malheur elle se brisa entre mes doigts. A cause de l’âge, pensais-je. Toutefois, j’étais un peu confus, ce n’était pas dans mes habitudes. Je déposai les morceaux de verres sur un tapis bariolé qui siégeait contre les pierres faisant office de sol. J’allai me rasseoir, pensant qu’il était préférable de ne plus bouger.

Maddison s’approcha de moi d’une allure assez lente. Je sentis quelque chose à mon doigt et je remarquai que je saignais à cause de la vitre. Heureusement qu’il n’y a pas de vampire ici …

Un jour, j’en avais oublié la date précise, je m’étais imaginé qu’il devait exister un monde parfait, sans outrance ni oubli. Je m’étais mis à rêver qu’un jour viendrait où je serais accueilli à bras ouvert dans le paradis terrestre, là où la haine humaine était réduite au néant. En y pensant, pourquoi étais-je tenu d’une si grande colère contre cette race ? Peut-être fusse à cause de la mort de mes parents ? Et oui, mon père avait connu la mort à cause de son travail ; son patron était tellement exigeant qu’il l’avait conduit aux portes de l’inconscient. Et ma mère, tuée par un fou en voiture. Devais-je uniformiser tous les humains en les qualifiant tous d’horribles ? Mon cœur me disait que non toutefois ma raison me disait oui. Et puis, la femme que j’aimais n’était-elle pas une humaine ? Pourtant, je sentais en elle une énergie différente…

Le silence régna pendant quelques secondes. Maddison s’avança vers moi, sortit un mouchoir d’un sac et le déposa sur ma plaie ensanglantée. Je ne dis rien et la laissa faire, même si cela m’étonnait un peu. J’avais rarement vu cette jeune femme porter une quelconque attention à moi mais toutefois, cela ne me dérangeait guère, au contraire même. Elle me regarda et me demanda singulièrement si ca allait aller. Je ne répondis pas. J’étais perturbé par son attitude. Avait-elle une idée derrière la tête ? Quoi qu’il en soit, il fallait que je reste méfiant.

Mon regard fut attiré par le soleil montant qui emplissait légèrement la pièce de sa lumière. Je rêvassais, mon esprit bien au loin de cette sombre tour, bien loin de ces ruines, bien loin de Black Valley … Durant quelques instants, j’oubliai où j’étais et ce que je faisais, je voyageais dans mes songes irréels, à la recherche d’un idéal bien propre à moi, à la quête d’un monde meilleur.

Alors que je regardais toujours vers l’extérieur, Maddison me remit subitement dans le contexte. La question qu’elle me posa me laissa perplexe durant un petit moment. Ce n’était pas son genre à elle de demander des questions d’un attrait personnel. Toutefois, je n’y marquai aucune opposition et répondit d’un signe de tête. Que pouvait-elle bien pouvoir me demander ? Je n’en avais aucune idée.

• Oui vas-y. Je t’écoute.

Même si j’avais déjà répondu par une signe, je lui redis afin d’être sûr qu’elle ait compris ma réponse. Je regardai mon doigt qui ne daignait s’arrêter de saigner. Maddison continuait à appuyer son mouchoir contre ma plaie. Cela m’intriguait aussi, elle avait un comportement bien différent que les autres jours.

Une rafale de vent s’engouffra dans la salle par la fenêtre brisée. Je jetai un regard à l’extérieur et vit qu’une tempête se préparait. Le soleil avait disparu derrière de sombres nuages venant du nord. Tout cela assombrissait cette tour, pourtant déjà assez noire à mon goût ...

• Et aussi, tant que j'y pense, moi aussi j'ai quelque chose à te demander. Mais commence.

Je n'ajoutai rien, attendant sa réponse.

Alors que je me redressais de la chaise où j’étais précédemment assis, je me dirigeai vers la fenêtre cassée et jetai un regard vers le monde extérieur. C’était fou comme de cette tour on pouvait avoir une vue imprenable sur les alentours. Au loin, on pouvait distinguer les toits de Black Valley, alors que ces ruines étaient bien enfouies dans la forêt. De ce fait, les Anderson n’avaient surement pas choisi cet endroit comme repère général par hasard, il offrait l’énorme chance de pouvoir voir ses ennemis arriver de loin. A mon avis, cela avait dû être leur point stratégique dans les querelles d’antan. Parfois, j’avais envie de savoir vraiment le point de départ principal de ces guerres de clans, j’avais envie de replonger dans le passé et de voir quelle est la véritable raison de cette querelle sans fin. Mais bon, je ne pouvais y parvenir …

J’allai me rasseoir sur la chaise et me concentrai de nouveau sur la conversation en cours. Je fixai l’Anderson. Dans ses yeux, une lueur différente pétillait. Comme si elle avait attendu ce moment depuis longtemps, comme si l’attente de ma réponse après ses propos l’angoissait, comme si ma réponse serait une question de vie ou de mort. C’était étrange mais j’avais l’impression que pour une fois, nous tenions une conversation sérieuse. A chaque rencontre avec Maddison, nos conversations étaient plutôt détendues et nous ne pouvions nous empêcher de rire. De même, nous avions pour habitude de nous taquiner sans cesse, encore et encore ; toutefois aujourd’hui, c’était différent. Une vague de calme et de sagesse inaccoutumée flottait dans les airs. De plus, cet endroit était à mon goût mal choisi pour des confidences ; qui sait, au moment-même où je vous parle, peut-être y a-t-il quelqu’un qui nous espionne derrière la lourde et grosse porte en bois, entre-ouverte. Ou bien alors, comme j’avais pu le comprendre, Maddison n’était pas dans des temps joyeux avec le reste des Anderson, si ça tombe, un d’eux était en train de nous épier. Mais bon…

• Un de mes cousins mais qui n’est pas un Bass ? Attend … C’est Erwan ?

Je ne pus cacher ma nervosité ainsi que ma curiosité. Oui, c’était Erwan, personne d’autre n’était de ma famille sans porter le même nom. Justement, je l’avais croisé quelques jours auparavant, à croire qu’il ne m’avait pas tout dit.

Je réfléchis à propos de sa question. Personnellement, je ne voyais aucun inconvénient à leur amour ; franchement cette histoire de clans commençait à m’exaspérer. Au fond, qu’est-ce que cela change si nous sommes vampire, sorcier ou même encore loup ? Toutefois, les Bass seront-ils du même avis que moi ? J’en doutais.

Il fallait donc que je trouve un argument qui pourrait convaincre mes semblables. En y réfléchissant, si les Anderson rejetaient la jeune femme et qu’elle était éprise d’amour pour un loup, nous pourrions la corrompre à notre cause et de ce fait, avoir une personne en plus dans nos rangs et une avec des capacités différentes des nôtres. De plus, même si elle était encore bien jeune, je sentais en elle un potentiel énorme qui n’attendait qu’à être développer. Je croyais, non j’en étais sûr que cet argument plairait aux Bass ; seulement d’une certaine façon, j’avais l’impression de ne pas être honnête avec Maddison. Même si on se chamaillait régulièrement, pour des bêtises en plus, je l’appréciais et je n’aimais pas trop la théorie « tirer profit de la jeune Anderson ». Je comprenais ce qu’elle vivait ; j’avais de même. J’aimais une humaine. Je ne pouvais lui avouer que j’étais un loup, de peur de la faire fuir.

• Je pense qu’ils le prendront très bien. Pourquoi, les Andersons, eux, ne l’accepte pas ?

Je savais la réponse, mais je ne sus pourquoi je posai la question quand même. Je lançai un regard par la fenêtre et vit arriver au loin un nuage bien sombre. Un bruit me ramena dans la pièce ; je tournai la tête vers Maddison et vit quelque chose auquel je ne m’attendais pas. Dans mon étonnement, je m’étais recoupé le doigt contre la paroi rugueuse de la chaise ; je saignais de nouveau.

Un air sifflotant arriva à mes oreilles. Intrigué, je fis plus attention à cet hymne venant de nulle part. Je tournai la tête à gauche puis à droite. Maddison était en train de parler et apparemment, elle n’avait rien remarqué ainsi que rien entendu. Je tendis l’oreille et pris garde à analyser chaque son. Cela résonnait comme un psaume chanté à haute voix. Je repris mes esprits et écoutai attentivement les paroles de la jeune Anderson. Je n’avais pas assez dormi, tel était la cause de ces bruits étranges qui se faisaient entendre en moi.

J’avais faim. Mon ventre me faisait de grands signes. Toutefois, ici je n’avais rien à manger. De plus, le froid s’installait dans la tour ainsi que le vent glacial typique de l’hiver. Je m’assis sur une autre chaise, plus éloignée de la fenêtre afin d’éviter les coups de vent.
D’après ce qu’elle disait, Maddison n’était pas très appréciée des Anderson. J’ignorais la raison elle était mise à l’écart de ces sorciers.

• Que s’est-il passé avec les Anderson ?

Je me levai de la chaise et j’allai vers une haute armoire. Je l’ouvris par curiosité et m’aperçus qu’elle était vide. Je fis de même avec une autre qui se trouvait à côté. Je trouvais cette pièce étrange ; comme si quelque chose était contre ma nature et me démangeait. J’avais beau chercher, je ne trouvais rien. Était-ce encore une fois mon imagination sans limite qui me jouait des tours ? Quoi qu’il en soit, je ne me sentais pas à l’aise. Ce fut avec un air déçu que je vins me rasseoir sur la vieille chaise qui, au moment ou je m’y posai, failli craquer. Tout de même, elle résista dans un long soupir. Je prêtai attention à Maddison qui recommençait à parler, sans répondre pour autant à ma question. Je l’écoutai d’une oreille, mes pensées occupées à d’autres inquiétudes. Ces temps-ci, je n’étais plus à l’aise dans cette ville. Depuis mon arrivée à Black Valley, tout s’était déroulé sans le moindre problème – quoi qu’en y réfléchissant, j’eus quelques embûches avec quelques êtres on ne peut plus étranges ; à se demander s’il y avait une âme mortelle et normale dans cette ville. L’air devenait d’une impureté impensable, mes songes m’emmenaient hors des limites convenues, mes peurs affluaient de tous les recoins, tous plus sombres que les autres, mes pieds me menaient dans des endroits inconvenables où le monde réel encroisait celui de l’irréel. Cela me devenait périlleux de me promener dans ces sombres ruelles, je devais faire attention à chacun de mes gestes, ne sachant pas encore dans quelle situation j’allais me retrouver. Je croyais que les êtres étranges, tout comme moi, s’il vivait dans des lieux tout aussi insolite, cela pouvait engendrer des faits trop irrationnels pour être cru et interprété. Toutefois, le cas se présentait ici. Et les conséquences arrivaient déjà. Que devais-je faire ? Fuir ? Mais bon sang, pour quel but ? Nier mes origines et ne pas accepter mon être n’était pas la solution, et encore moins de quitter la ville ancestrale de ma famille. Néanmoins, lors des noires soirées d’hiver, j’en venais à croire que ma place n’était pas ici …

Je sortis de mes pensées alors que Maddison s’arrêta. Je restai silencieux quelques secondes avant d prendre à mon tour la parole.

• Je ne suis pas sûr d’être le mieux placé pour te répondre à cette question primordiale. Tu sais, je vivais bien loin de tout cela quand ma grand-mère me passa une ancienne lettre de mes parents, aujourd’hui décédés, comme quoi je devais revenir à Black Valley afin de venger ma famille. Je crois qu’au fait, les Bass auraient été bannis il y a bien longtemps car on avait découvert qu’ils étaient des loups-garous. Et ce serait pour cela que nous sommes censés être ennemis.

Je fis une pause. Mon regard parcourut la pièce. Le reste de mes paroles restèrent dans ma gorge, hésitantes. Je respirai une bonne fois, me relevai de la chaise et m’adossai contre le mur de pierre. Puis, je continuai.

• Je n’accorde que peu d’importance à cela. Ce n’est pas à cause d’une querelle ancestrale, qui ne mène à rien pour moi, que je vais me changer et me forcer à détester certaines personnes.

Puis, je me tais ; bien que j’aie encore des choses à ajouter. Je lançai un regard vers l’extérieur et laissa mon esprit s’envoler, déployer ses ailes et qu’il aille à la recherche d’un monde meilleur, là où je pourrai enfin étaler mes pensées sans qu’elles soient notées …