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L'amour impossible... | PV Maddison. |
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 Sujet: L'amour impossible... | PV Maddison. Ven 4 Déc - 20:50 |
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  Maddison Jude Anderson & Erwan Rafael Collins.
J'errais seul dans le désarrois. J'étais venu ici de façon à venger ma "famille". Car oui, les Bass s'étaient occupés de moi pendant tout ce temps, ils m'avaient aidé à me relever après la perte d'un être si cher à mes yeux et j'essayais en chaque cas de leur rendre la pareil. Mais le destin avait voulu que je tombe amoureux de l'ennemi si je puis dire et bien que Maddison et moi ne sommes plus ensemble, je rêve encore d'elle, je rêve que je l'embrasse et que nos lèvres se séparent et qu'elle court loin de moi comme pour m'échapper. J'avais encore et toujours trop d'amour en moi à donner à Maddi et je n'arrivais pas à l'évacuer. Je sortis alors de la demeure Bass et me dirigeais vers un endroit que j'aimais déjà fréquenter toutes ces années auparavant, alors que personne dans toute la ville n'était encore né. L'immortalité, cette puissance avait beaucoup de bons côtés mais des mauvais aussi ; nous voyons nos proches mourir sans que l'on ne puisse rien faire et ceci est la pire torture qu'il existe car à chaque fois que ces personnes meurent, une partie de nous part avec eux et au bout du compte, il ne nous reste plus d'âme.
Je déambulais d'une allure nonchalante dans les rues, sans me presser, à quoi bon ? J'avais encore plus que la vie devant moi ! Quelques chewing-gum et des papiers trainaient à terre, la lune était pleine, parfaitement découverte de nuages et le petit vent d'ouest rafraichissait quelque peu la chaleur du jour. Le soleil était bas dans le ciel et sous peu, il serait complètement couché. Je pris mes cheveux entre mes doigts et les mettais en arrière d'un geste commun. Commun ? Moi ?! Ce n'est pas tout à fait ce que l'on aurait pu dire. Cela faisait huit-cent ans que je vivais, je peux me transformer en loup, j'ai une puissance et une rapidité incroyable. Alors, me diriez-vous, je n'ai rien de normal en moi. Je restais la tête haute à regarder les nombreuses étoiles dans le ciel quand j'arrivais enfin à la gare. En regardant de toute part, je m'assurais qu'il n'y ai personne. Alors je me mis à courir vite et encore plus vite pour enfin arriver au wagon numéro un. Je marchais à côté du premier wagon... Pour arriver au deuxième. L'intérieur était décoré de façon remarquable, les banquettes étaient parées de satin rouge et la table accroché au mur du wagon était en chêne. Quelques fleurs fanées trônaient d'ailleurs sur celle-ci.
En un saut, j'arrivais sur le toit du wagonnée en faisant un minimum de bruit, ne faisant s'envoler que quelques corneilles recherchant quelques insectes en guise de repas. Je m'assis au bord de cette partie du vieux train et commençait à chanter.
« Je veux tout tenter, Je manque d'espace je veux tout changer, Bousculer ma vie pour mieux respirer, Faire sortir ma rage, Je me perds, je me perds, je me perds, je me blesse. »
Je chantais encore et encore à tue-tête jusqu'à ce qu'aux loin, des bruits de pas vinrent scintiller dans mes oreilles. Je me levais d'une main de façon à me mettre debout sur le wagon quand je sentis son odeur ; l'odeur de cette fille qui me faisait tellement rêver. Puis dans un instant, je pu voir sa belle et longue chevelure bouclée. C'était elle et elle arrivait. Je me remettais assis, l'air penaud quand enfin son visage apparu devant moi. Je lui souris timidement bien que l'envie de lui sauter dessus, de l'embrasser à en mourir m'arrachait le coeur. J'avais encore beaucoup trop de sentiments envers elle dans mon coeur... Je repassais ma main dans mes cheveux et descendais dans un saut pour atterrir juste en face d'elle, nos têtes à quelques centimètre l'une de l'autre. Je levais la main et pris ses mèches claires ainsi que son oreille dans ma main. Puis je lui souris.
« L'envie fougueuse de t'aimer plus encore ne pourras jamais disparaître de moi... Même si je le voulais au plus profond... Bien que ce ne soit à peine le cas. »
Dernière édition par Erwan R. Collins le Dim 6 Déc - 12:37, édité 2 fois
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Sam 5 Déc - 19:44 |
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La lune seule éclairait les petites ruelles sombres de Black Valley alors que les lampadaires étaient tous éteins. Je savais que je ne devais pas trop errer dans les rues le soir avec tout ce qu’ils s’étaient passé ici mais j’aimais me retrouver seule avec moi-même. J’étais plutôt mal en ce moment, tiraillée entre le fait de mal contrôler mes pouvoirs et d’avoir tant de mal à m’intégrais dans le clan des Anderson. La vie était finalement totalement injuste car pour ma famille, pour les Anderson, j’avais tout quitté, même l’homme que j’avais aimé, même l’homme que j’aimais. Car lorsque j’avais sut qu’il avait fait partie des Bass, lorsqu’il avait sut que j’étais une Anderson. Bien sur, il avait su que mon nom de famille était Anderson mais il ne pensait pas que j’étais une sorcière…A certains moments, je me disais que j’avais tout gâché, que je n’aurais jamais du lui avouer que j’étais une sorcière car cela n’avait fait que m’éloignais de celui que j’aimais.
L’amour…quel drôle de sentiment que l’amour…le cœur qui bat à la chamade, les mains moites, le petit sourire débile et cette petite lueur dans les yeux qui veut tout dire, celle qui, lorsqu’on la regarde, traduit l’amour qui lui ronge l’âme… Dans ma vie, je n’avais jamais vraiment éprouvé ce sentiment pour un homme avant de le rencontrer lui. Erwan était arrivé dans ma vie et tout de suite, j’ai su que je l’aimerais. Tellement intentionné, tellement doux…avec lui, j’oubliai tous mes problèmes, j’oubliais que je n’étais pas très aimée par les Anderson, j’oubliais que j’avais été malheureuse toute ma vie. Mais je l’avais perdue. J’avais tout perdue en faite… mon identité, mon amour.
Je passais par plusieurs petites ruelles sans aucune crainte qu’on ne m’agresse puisque je savais me défendre. Depuis que nous nous étions séparés, Erwan et moi nous étions peu vu…tout ceci était arrivé tellement vite…du jour au lendemain, une rupture que j’avais évoquée et lui qui était d’accord…tout ça pour une histoire de famille, c’était totalement ridicule. Il hanté mes rêves et il me hanté aussi lorsque j’étais éveillée. Chaque chose que je faisais, chaque lieu où je passais, me faisait penser à lui. Avec lui, je me sentais aimée, exister. Je me dirigeai vers la gare d’un pas un peu plus rapide. Je commençais à avoir froid, même si mon imper Burburry me tenait bien au chaud et que le haut de ma tête était recouvert par un petit bonnet écru ; il faisait froid et sec et l’heure n’arrangeait pas les choses… J’aimais beaucoup aller à la gare ; là bas, il y avait deux trains qui ne servaient plus à rien puisqu’ils ne bougeaient plus, puisqu’il ne voyageait plus. Mais la gare était un lieu qui signifier le départ et j’avais tellement besoin de partir. Je voulais juste partir d’ici, pour pouvoir tout oublier, pour pouvoir tout recommencer. Rien que l’idée que je puisse croiser Erwan sans pouvoir me laisser aller dans ses bras, sans pouvoir caresser ses lèvres contre les miennes me rendait malade…comment résister à un amour ? Mais si l’amour était impossible ?
La gare était un peu mieux éclairée que les rues et je commençais à marcher un peu moins rapidement. Arrivée au niveau du premier train, je commençais à distinguer une voix, sans pouvoir entendre exactement ce qu’elle disait. Curieuse, je fronçai les sourcils, essayant de distinguer de qui il pouvait s’agir. Tout à coup, celle-ci se redressa rapidement. Je m’approchai du wagon d’un pas lent et sentit mon cœur qui battait de plus en plus vite…j’avais comme un pressentiment. Lorsque je m’approchai un peu plus, je le reconnus de suite et tous les symptômes de l’amour se mirent à se manifester. Mon cœur se mis à battre à la chamade se je sentais mes mains qui commençaient à devenir moite. Le grand brun m’adressa un léger sourire, comme timide ce qui faisait assez bizarre…Celui-ci descendit afin d’atterrir à quelques centimètre de mon visage. Son odeur me faisait tourner la tête et le contact de sa main dans mes cheveux me fit fermer les yeux. Je ne pouvais pas voir ça…je ne pourrais pas lui résister…sa douce voix vint interrompre le silence et me fit frissonner ;
« L'envie fougueuse de t'aimer plus encore ne pourras jamais disparaître de moi... Même si je le voulais au plus profond... Bien que ce ne soit à peine le cas. »
Je levai ma main qui agrippa son bras. Nos deux visages étaient toujours aussi près et je pouvais sentir son souffle qui caressait mon visage ainsi que sentir son odeur, son parfum qui me manquait tellement…oui, le revoir me faisait tellement mal, mais dans un autre sens, le revoir me faisait aussi tellement du bien. L’entendre me dire qu’il m’aimait encore me rassurait…ce sentiment que j’éprouvais envers lui était donc encore réciproque. Une petite voix en moi me disait de partir, de partir en courant sans me retourner, de l’oublier...mais comment l’oublier ? Comment oublier quelqu’un qu’on aime plus que sa propre vie ?
J’ouvris les yeux et plongea mon regard dans le siens. Je lui souris et me rapprocha encore un peu plus afin de poser mon front contre le sien. Sa main restait dans mes cheveux et un deuxième sourire se dessina sur mon visage, j’étais en ce moment même heureuse. Heureuse d’être là, avec lui. A ce moment même, j’avais une seule envie, celle de l’embrasser encore une fois… Mais je ne savais jamais quoi dire dans ses moments là, un simple « je t’aime » ? Je restai alors aussi près de lui et lui dit ;
Maddison ▬ « L'envie fougueuse de t'aimer plus encore ne pourras jamais disparaître de moi... Même si je le voulais au plus profond... Bien que ce ne soit pas du tout le cas … Erwan… je ne peux pas vivre sans toi…»
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Dim 6 Déc - 13:04 |
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Comment peut on exprimer à quelqu'un que l'on ressent toujours cette petite sensation au coeur, qu'on l'aime quand ceci nous ai rendu impossible et que même nous-même, nous nous le sommes interdit ? J'avais envie de l'embrasser fougueusement, de la tenir dans mes bras pour l'éternité, de même laisser l'immortalité de mon être pour elle. Jamais, même avec Elizabeth je n'avais ressentis ça, le bien être mais aussi le mal, comme si des doigts crochus tenaillaient votre coeur pour vous l'extirper de la poitrine. L'amour était un bénéfice que l'on ne pouvait se cacher et que l'on ne pouvait effacer. Maddison Jude Anderson posa alors son front contre le mien et je baissais la tête pour arriver à toucher le sien.
« L'envie fougueuse de t'aimer plus encore ne pourras jamais disparaître de moi... Même si je le voulais au plus profond... Bien que ce ne soit pas du tout le cas … Erwan… je ne peux pas vivre sans toi… »
La belle ne pouvait vivre sans moi et moi dans tout cela, je ne pouvais vivre sans elle. Rien ne pouvait nous séparer, même la mort ne nous séparerait, j'en avais bien conscience. De même penser que Maddison ne pût mourir, me rendait malade et m'affaiblissais encore plus. De ne plus la voir me rendait grincheux et personne ne pouvait remplacer sa seule présence. Présence que je trouvais trop précieuse, que l'on aurait voulu enfermer dans une boîte pour la ressortir lorsque ça n'allait pas bien. Je glissais de ma main froide, les cheveux de la belle derrière son oreille. Je pouvais sentir son parfum qui caressait ma peau, ses lèvres étaient proches des miennes et la seule envie de caresser les miennes aux siennes m'arrachait la poitrine. Nos familles et nos devoirs étaient seuls à vouloir nous séparer mais jamais nous ne pourrions les trahir. Mais comment ne pas trahir l'un sans trahir l'autre ? Comment ne pas trahir l'amour en restant du côté des devoirs et des familles et vis-versa ? Je revenais dans le présent, fermait et rouvrait les yeux pour mieux voir ce visage qui m'était aussi cher. Je ne pouvais lui résister. Avec délicatesse, j'approchais mes lèvres des siennes et frôlait celles-ci. Je tenais sa tête sans ne rien forcer, je laissais le lien qui nous unissait faire son travail quand notre étreinte devint plus grande. A cet instant, je ne pensais plus devoir et famille, je ne pensais qu'à elle et à comment je voyais notre présent. Je la relâchais, la regardait, les yeux pétillants.
« Je sens que tu as froid, tu veux rentrer à l'intérieur ? »
Elle était gelé, j'aurais dû penser à le lui proposer avant qu'elle ne se gèle sur place. Sans attendre même de réponse, je m'abaissais, la pris dans mes bras, plaçant mon bras droit à sa nuque et mon bras gauche sous ses jambes. En un coup de pied, j'ouvrais la porte et montais à l'intérieur. Je posais délicatement l'être qui m'était plus chère que n'importe quoi sur le siège rouge et refermait la porte de façon à bloquer le passage de l'air froid. Je revenais ensuite à ses côtés et prenait son doux menton sur mes doigts.
« Je t'aime Maddison. »
Ces quelques mots suffirent à traduire ce que je ressentais pour elle, de l'amour, plus profond que je n'aurais su l'imaginer et même le maîtriser. J'aimais cette fille plus que tout au monde, l'envie de la chérir et l'écoeur de pouvoir lui faire du mal.
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Dim 6 Déc - 18:27 |
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J’avais l’impression que tout ce qu’il se passait autour de nous s’était arrêter. J’avais l’impression qu’il n’y avait que lui et moi. J’aurais voulue qu’il n’y ait que lui et moi, qu’il n’y ait pas les Anderson, qu’il n’y ait pas les Bass. Comment en étions-nous arrivés là ? Nous nous aimions tellement, et cet amour était toujours là mais impossible à cause d’un nom de famille…et quel nom de famille, je devais payer le prix d’être une Anderson envers l’homme que j’aimais alors que les Anderson eux même ne voulaient pas de moi…alors pourquoi respecter leurs règles ? Car après tout, ils me voyaient déjà comme la petite « battarde », la fille qui a un père vampire mais qui a eu les pouvoirs de sorcières de sa mère. Doucement, il s’approcha un peu plus de son visage jusqu’à ce que ses lèvres vinrent se poser sur les miennes froides et frêles de toutes ses sensations qui m’avaient tellement manqué. Ce contact tant attendue et tant rêvé me fit frissonné, une longue onde de frisson qui parcouru mon corps entier. Ce fut lui qui cassa ce rêve en se retirant, plongeant son regard dans le mien ;
« Je sens que tu as froid, tu veux rentrer à l'intérieur ? »
Il ne me laissa même pas le temps de lui répondre qu’il s’abaissa et me pris dans ses bras, se dirigeant à l’intérieur du wagon. Il me posa ensuite délicatement sur un des vieux siège rouge et referma la porte du wagon avant de venir à mes côtés. Il faisait un peu plus chaud à l’intérieur et s’était vrai que je me sentais mieux ici que dehors. Il posa des doigts sur mon petit menton et me murmura ;
« Je t'aime Maddison. »
Je baissai mon regard…bien sur que je l’aimais aussi, plus que tout au monde…mais l’aimais me faisait tellement de mal et de bien à la fois. Car cet amour, aussi grand et aussi beau soit-il, était impossible…et cela me rendait malade. A certain moments, on me disait que je réfléchissais trop, que je devrais plus profiter du moment présent… Une petite voix dans ma tête me murmurait « Allez Maddie, fait pas la conne et dit lui que toi aussi tu l’aimes. Profite qu’il est là, devant toi… » mais une autre me disait aussi « Maddison Jude Anderson, oui, Anderson…tu n’as pas le droit d’aimer un loup ! Pas le droit alors ne te fait pas plus de mal, tu souffres déjà assez non ? »… Que faire ? Écouter son cœur ? Écouter sa tête ?
Je relevai mon visage et observa celui que j’aimais. Le wagon était assez mal éclairé mais je connaissais par cœur son doux visage, ce visage que j’aimais tant. En de sous de ses sourcils, ses grands yeux noisettes dans lesquelles je pouvais voir mon visage. Je levai mes mains et les plaça sur ses joues, encadrant son visage dans les paumes froides de mes mains. Puis, dans un murmure, sans lâcher mon regard dans le sien, je lui dis ;
Maddison ▬ « Je t’aime tellement…»
Je baissai mes mains, caressant son visage jusqu’à sa bouche pulpeuse contre lesquelles j’avais envie de poser mes lèvres encore, encore et encore jusqu’à ce que le souffle me manque…oui, j’étais dingue d’Erwan Collins, totalement dingue de lui, comme jamais je ne l’avais été. Quand j’avais appris qu’Erwan était un loup, j’avais eu peur. Les loups disposaient de l’immortalité mais pas les sorcières, pas moi. Rien que l’idée que je puisse vieillir et pas Erwan me rendait malade et j’avais plusieurs fois pensée à demander aux Hopkins si le fait que je sois née d’un père Vampire me faisait aussi disposer de l’immortalité. Seth Hopkins m’avait dit que peut-être que j’arrêterais de vieillir dans un futur proche car même si j’étais sorcière, j’avais la grâce et la pâleur des vampires. Je m’approchai de lui et écrasa mes lèvres contre les siennes, continuant à tenir son visage entre mes mains, ne voulant plus le lâché. Je n’avais plus le courage de le laisser, plus le courage de cacher ce que je ressentais. Cette fois, c’est moi qui me reculai, tout en restant à quelques centimètres de son visage parfait. Une larme coulant sur mes joues, je lui dis ;
Maddison ▬ « Je ne peux plus me cacher Erwan…je ne veux pas passer à côté de notre histoire pour une histoire de famille qui ne nous concernes même pas…durant toutes ses semaines sans toi, t’imaginer avec une autre me rendais totalement malade même si je sais que tu mérites beaucoup mieux qu’une petite sorcière dans mon genre…. »
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Mar 15 Déc - 19:21 |
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J'avais l'impression en ce moment même que l'embrasser, embrasser ces lèvres si douces et si parfaites était ma seule raison de vivre. Son souffle dans ma bouche devenait l'air que je respirais et la seule que je voulais respirer à jamais. J'aimais cette jeune fille plus que tout au monde et son esprit était le plus clair et le plus scintillant que je n'avais jamais pu entendre. Je me rappelais alors, lorsqu'elle m'annonçait que mon amour pour elle était réciproque, notre première rencontre ; je venais d'arriver en ville, je déposais mes cartons dans ma demeure, débarrassant le camion seul, trempé de sueur quand je vis cette fille aux boucles châtains passer devant ma maison, passant par la route, le trottoirs bloqué par le fameux camion. Et elle m'avait souris, un sourire qui m'avait fait deviner qu'un lien pur allait se dessiner entre nous dans un avenir proche. Un avenir plus beau et plus merveilleux tout en étant sinistre et machiavélique. Je revenais à moi quand Maddison me dit qu'elle refusait de se cacher plus longtemps, se mettant plus bas que terre devant moi, pensant qu'elle ne devait pas gâcher notre amour pour une famille qui ne lui portait pas d'attentions. Je pris son menton sur ma main droite pour relever son beau visage et poussait une autre mèches de la main gauche.
« Maddison... Tu es la seule qui puisse me tenir en vie sur cette terre. Jamais je ne pourrais mériter mieux que toi, je doute même que ceci exite... »
Je ris d'un ton sec et reprit ma phrase en continuant de plonger mes yeux dans les siens, ses si beaux yeux.
« Je refuse comme toi, de me cacher plus longtemps et de passer à coté de si belles choses et d'un si bel amour. »
Je devinais à ses yeux seuls son contentement, sans même me plonger dans ses pensées. Je n'en avais plus besoin, un seul soupir pouvait me révéler ce qu'elle penser. Encore une fois, je portais mon visage au sien et embrassait ses lèvres, lèvres dont je ne pouvais plus me passer. Elle était tellement belle, tellement parfaite... Je me relevais d'un coup et lui sourit tout en la scrutant.
« Aurais-tu déjà vu un loup ? »
D'un ton mystérieux, je l'invitais à me rejoindre. Je pris sa délicate main dans la mienne, la relevais et la devançais pour aller à l'extérieur. Je la laissais là en lui faisant signe de m'attendre. Je passais de l'autre côté du wagon en sautant l'espace qui les séparait. Je me déshabillais, me retrouvant entièrement nu. J'avais déjà fait plus d'une fois l'expérience de la transformation habillé et je retrouvais à chaque fois mes habits complètement déchirés et sincèrement, je n'avais pas vraiment envie de me balader nu dans les rues aux côtés de l'amour de ma vie. Ce qui aurait fait un peu bizarre niveau situation. Je me concentrais sur mon être et des poils se mirent à pousser sur mon corps, des oreilles pointaient sur ma tête, un museau se faisait voir et en un claquement de doigt, je fût loup ! Je reculais, prenant de l'élan et sautait d'un bond puissant au dessus du wagon dans lequel j'avais été deux minutes seulement auparavant. Je me retrouvais alors face à la belle ; cette scène me rappelait d'ailleurs le fameux ouvrage appelé "La Belle et la Bête." Une histoire inoubliable, vécue par deux êtres complètement différent qui ne tenait ensemble qu'à un cheveu et qui pourtant étaient fait l'un pour l'autre. Mais j'aurais pu vous citer d'autres ouvrages où l'on parle d'amour impossible tel que Roméo et Juliette que j'avais lu plus d'une fois lors de mon immortelle vie.
De mes deux grands yeux bruns, et de ma haute taille, je regardais Maddison, en plein rêve... J'approchais ma tête de son visage et caressais sa douce joue de mon museau, effleurant mes poils à ses cheveux.
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Mer 16 Déc - 15:14 |
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« Aurais-tu déjà vu un loup ? »
A ces mots, il prit ma main et l’emboita dans la sienne sans même attendre une réponse de ma part. Une fois dehors, il l’éloigna, me laissant à l’entrée du wagon dans lequel il faisait bien meilleur qu’à l’extérieur. Non, je ne l’avais jamais vu en loup car à peine j’eus possession de cette information, le destin nous avaient séparé, à mon plus grand regret. Je fus coupé de mes pensées lorsque sa transformation commença. Il n’avait pas l’air d’voir mal et prenait petit à petit l’apparence d’un grand et magnifique loup. Je m’asseyais sur la marche du wagon, le regardant attentivement alors qu’il s’approcha doucement de moi avant de sauté d’un bond puissant afin de se retrouver face à moi. Il était juste magnifique, je pouvais reconnaître ses yeux noisette qui me fixaient parmi des milliers d’autres. Il effleura son museau contre ma joue qui commencer à devenir plus froide, ébouriffant mes longs cheveux bouclés. Je posai ma main sur son museau tout chaud et le caressa doucement, posant ma tête contre la sienne qui était aussi chaude qu’un radiateur en marche. J’avais l’impression de caresser une grosse peluche…c’était plutôt bizarre mais aussi tellement agréable. Nous ne nous étions pas vu depuis des semaines après notre rupture et je me rendais compte qu’il m’avait tellement manqué…
Mais il n’y avait pas que nos deux familles qui nous opposés, il y avait aussi notre vraie nature. Le fait que je sois une sorcière n’était pas dérangeant, en soit, mais lui était immortel. Je ne me voyais absolument pas vieillir à ses côtés, alors qu’il garderait son beau visage de jeune homme. J’espérais juste que le peu de sang de vampire qui me coulait dans mes veines me donnerait la chance de bénéficier de l’immortalité afin d’être avec lui pour toujours. Avant Erwan, je n’étais jamais vraiment tombée amoureuse d’un homme…certes, j’avais eu quelques relations mais elles n’avaient pas vraiment compté. La première fois que j’avais croisé son regard, s’était lorsqu’il emménager, je me promener dans la ville lorsque mes yeux rencontrèrent les siens, m’obligeant à affiché un sourire stupide. Je n’avais jamais oublié ce visage jusqu’à ce que je retombe sur lui à l’épicerie un après midi où j’étais en panne de chocolat. Les galères commençaient pour moi à cette époque ; j’avais commencé à entrer dans le clan des Anderson et je voyais bien que tout le monde me regardait de travers, chose qui d’ailleurs ne s’est toujours pas arrangée aujourd’hui. Et lorsque j’étais malheureuse, je mangeais du chocolat...noir de préférence. Lorsque je m’étais tournée pour me dirigeais vers la caisse, j’étais tombée nez à nez avec le charmant jeune homme. Je me rappelais encore la rougeur de mes joues lorsque son regard s’était plonger dans le miens. J’avais tout de suite sue que je l’aimerais. Puis nous nous étions recroisé, comme si le destin nous forcé la main et nous avions fini par nous présenter, par discuter jusqu’à ce qu’on ne puisse plus se quitter. Je trouvais en lui un meilleur ami, un protecteur et un homme tellement doux et attentionné.
Je reculai lentement ma tête, le regardant dans les yeux tout en gardant ma main sur son museau qui me la réchauffée. Je sentais que des larmes allaient couler sur mes joues à tout moment mais je ne voulais pas pleurer, pas maintenant, pas devant lui. Je sentis alors une goutte d’eau qui tomba sur mon nez, puis deux. Je levai les yeux vers le ciel et compris tout de suite que s’était moi qui faisait ça. Je ne voulais pas pleurer, donc il allait pleuvoir à la place…il fallait vraiment que j’apprenne à contrôler ce pouvoir qui se manifester à chaque fois que j’étais émue… Je souris au magnifique loup qui se tenait devant moi et murmura alors que la pluie commençait à devenir de plus en plus forte, débouclant mes cheveux châtain ;
Maddison ▬ « Tu es si beau Erwan…vraiment…un magnifique loup…»
Je baissai mon regard et continua ;
Maddison ▬ « Je ne suis pas une fille très populaire ici…il n’y a pas beaucoup de gens qui m’aiment à cause de ce que je suis…mais avec toi, je me sens juste…moi…enfin…je veux juste te dire que….je t’aime et je t’aimerais toute ma vie, jusqu’a ce que la mort nous sépare. »
Je le pensais sincèrement et je voulais juste qu'il le sache. J'étais réaliste, je savais que je finirais par mourir si mon côté vampire ne me donnerais pas l'immortalité, je savais que je le laisserais ici, et qu'il retrouverait une autre fille à aimer plus que moi...dans un sens, ça me faisait tellement mal...mais j'essayais de ne pas y penser...du moins, le moins possible.
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Lun 21 Déc - 14:24 |
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Madisson ne cessait de passer ses fins doigts dans mon pelage noir, mes yeux jaunes la regardait tendrement tandis qu'elle se réchauffait auprès de moi ; mon état de loup-garou me permettait de devenir un vrai chauffage ambulant et mon corps atteignait grâce à cet état les quarante degrés minimum. Auprès de Madisson, tout paraissait si simple, notre amour était réciproque mais je savais très bien que si je n'étais jamais venu ici, elle se serait toujours sentis exclue. Et pourtant je savais que ma présence révélait une autre contradiction en elle ; le fait que je sois immortel et qu'elle ne sache pas si elle l'était grâce à son côté vampire ou non la tracassait ; elle s'imaginait souvent vieille, à mes côtés, moi toujours aussi jeune et cette image de nous deux la faisait souffrir mais me faisait aussi souffrir lorsque je la voyait dans mes esprit. Je baissais les yeux au sol, j'espérais tant de jamais revivre ce que j'avais vécu avec Elizabeth lorsqu'elle était morte et pourtant, j'avais su qu'elle n'était pas éternelle, mais aucuns pansement ne pouvait couvrir la paix que sa mort prématurée avait ouvert. Je n'imaginais même pas à quel point cette plaie aurait été ouverte quand je l'aurais vu vieillir puis que j'aurais vu vieillir notre enfant devant mes yeux. Je secouais la tête de façon à faire sortir ses pensées négatives de ma tête que ne voulaient jamais s'en aller complètement. Je relevait alors les yeux au ciel et vit la lune, pleine. J'avais envie de hurler, ou plutôt, de chanter à la lune et ma nature de loup prit le dessus. Je relevais complètement la tête, le museau vers le rond blanchâtre dans le ciel noir et un chant mélodieux s'échappa du plus profond de ma gorge.
Je rabaissais la tête, me couchais à côté de Madisson et lui indiquait d'un signe de la tête de monter sur mon dos. Ce n'était pas très pratique pour parler mais à quoi bon parler quand nos yeux se disent tout en un seul regard, en un seul coup de tête, en une seule pensée ou encore en une seule larme ? Je la laissais grimper sur mon dos et sentis ses mains s'accrocher à mon poil d'ébène. Je me relevais de façon à m'agrandir, gardait la tête haute et commençais à marcher à côté des wagons. A cette heure de la nuit, personne ne trainerait dans la bourgade de Black Valley, la peur qui leur montais au nez de voir des créatures étranges qui s'attaquerait à eux. Je décidais de raccompagner Madisson chez elle car je sentais que le froid la prenait malgré mon état de radiateur-nounours ambulant. Je marchais d'un pas tranquille, faisant attention à ne pas la brusquer et à ne pas la faire tomber. Après l'avoir déposée chez elle, je reviendrais chercher mes habits et je rentrerais à mon tour chez moi. J'aurais pour une fois, vécu une belle soirée sous la pleine lune parmi les étoiles.
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Lun 4 Jan - 19:46 |
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HS : Je présume que notre RP ce fini là ? Ou je suis une cruche et tu attendais une réponse ?
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. Dim 10 Jan - 12:42 |
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C'est bien ça 
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| Sujet: Re: L'amour impossible... | PV Maddison. |
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L'amour impossible... | PV Maddison. |
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