La vie vaut-elle un sacrifice ? || PV Saoirse

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La vie vaut-elle un sacrifice ?

PV Saoirse.

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La vie, est la meilleure des choses qui m’a été donné d’avoir. Ne gâche pas ta chance en te suicidant, ça ne sert à rien d’autre que la peine, la vengeance et la haine. N’attente pas à ta vie, à ton don si précieux.

Je ne sais quoi faire aujourd’hui, j’ai téléphoné à ma petite Emily… Mais elle travaille la friponne ! Elle ose me laisser à mon propre sort, la vilaine. Je souris, voilà trois heure que je la bombarde de messages, elle va avoir une sacrée surprise en rentrant chez elle. Mais mon petit jeu me lasse à présent. Je sors de ma chambre, je vais me balader, comme d’ordinaire.

Je marche à l’aveuglette dans cette petite ville que je commence à connaitre par cœur maintenant. Tiens, un chat. Il serra certainement la seule personne que je croiserais lors de ma sortie. Et encore, ce chat n’est pas une personne. J’avais une chanson en tête, je dansais à moitié dans les ruelles désertes, je me fichais bien des regards que pouvaient me lancer les autres. J’étais heureux de vivre est c’est tout ce qui comptait à ce moment. Une pluie fine s’abattait sur moi. Je tournais en rond sur moi-même tout sourire et en chantant.

- « Caught in a trap
I can’t look back
Baby I hate days like this
When it rain and rain
And rain and rain
When it rain and rain
And rain and rain
When it rain and rain
And rain and rain
When it rain and rain
And rain and rain
More than this
Baby I hate days like »

Je riais, oui, je suis fou! Je suis heureux. Mon regard se porte vers le ciel, mais une scène obscure se déroule avant que je n’ai atteint les nuages de mon regard. Là, en haut d’une superette désaffectée et plutôt quelconque se trouve une jeune femme, un pied se balançant dans le vide. Je lève un sourcil, aura-t-elle le culot de s’écraser devant moi ? Il me semble que oui, un air résigné apparait clairement sur son visage. J’entre dans le magasin et monte les escaliers en courant, j’arrive enfin sur le toit.
Je m’approche de la demoiselle, je la prends doucement par la taille et la fais reculer.

- Bonjour mademoiselle. Pensez-vous que c’est réellement le moment de vous tuer ? Pourquoi attenter à votre vie alors que vous devriez la chérir un peu plus chaque jour.

Je tendais ma main vers le ciel qui se couvrait de plus en plus, je lui montrais les nuages qui commençaient à se crever pour faire couler leurs larmes de désespoirs.

- Regardez ça… La vie est un tableau, votre vie est celui-ci, du moins pour le moment. Regardez comme les nuages s’empressent de couvrir le soleil, ils se crèvent et déversent sur nous des torrents de pluie froide. Mais ils disparaitront un jour, après la pluie… Viens le beau temps.

Je la regardais un moment, lui tenant doucement le bras pour qu’elle évite le saut.

- Vous m'avez tout l’air mal en point… Ce qui est bien lorsqu’on a touché le fond, c’est qu’on ne peut plus que remonter. Souriez à la vie jeune demoiselle.

Je lui offrais un sourire timide, je savais bien ce à quoi elle devait penser.
De quel droit il vient me donner des leçons celui-ci ? Je fais ce que je veux, il ne changera rien. J’ai décidé ce que j’allais faire et je le ferrais jusqu’au bout, je ne peux plus reculer.
Je la regardais, l’air sincèrement peiné.

Invité

J

V

ous n'avez absolument aucune idée de ce que je vis. Je ne suis pas comme tout le monde.

Invité

La vie n’est peut être pas toujours rose, mais le suicide n’est pas un échappatoire, surtout quand tu ne peux plus te suicider. *Rire*

La blonde suicidaire en avait assez et se retourna vers moi. Je la regardais toujours en souriant.

Elle retourna à sa place initiale. Pas comme tout le monde ? Et bien, pourquoi y a-t-il autant de créatures une ville aussi petite ? Je soupirais en la regardant sauter de ce toit et atterrir en bas. Je lui souris en regardant son air ahuri. J’avais envie d’éclater de rire, mais je me retenais, ma bonne éducation m’empêchait un tel affront. De plus, je n’avais pas envi de la froisser. Elle devait avoir assez de problèmes comme ça. Elle me regarda, je me calmais et pris un regard calme. Elle s’en alla en courant.

Je descendais en courant dans les escaliers, puis sortais de cet endroit pourri. Je regardais autour de moi, où pouvait-elle être ? Elle devait surement être partit dans les ruelles. Je trottinais, cherchant mon inconnue des yeux. Je ne me pressais pas, elle était en quête de mort, mais elle n’avait pas réussit à s’écraser à terre. J’en déduisais qu’elle devait être un vampire. Je me mordillais la lèvre inférieur, pas que ça tourne mal pour moi par la suite…

Je la trouvais enfin, accrochée à une corde, l’air un peu bête. Je m’approchais d’elle en marchant tranquillement. Je l’a décrochais en souriant.

- Et bien ma belle, qu’est ce qui t’arrive ?

Je n’attendais pas de réponse de sa part. Une idée me traversa l’esprit. Je regardais le ciel qui s’obscurcissait, il faisait de plus en plus froid. J’enlevais ma veste et la passait autour de ces épaules, j’y laissais posé mon bras. Je l’a rapprochais de moi pour qu’elle n’ait pas froid. Je me mis à marcher avec elle, traversant les rues tout en gardant le silence, puis je le rompis enfin.

- T’en fais pas pour ça, j’ai vu pire tu sais. Je riais. Viens, je t’emmène au restau.

Saoirse.

Invité

J

Invité

Ne fais pas la tête, aime ce que tu es ou vis tout simplement avec. Tu es ce que tu es, tu ne peux rien y changer. Seulement, ne fais plus cette tête, souris donc à la vie.

Nous voilà devant les portes de ce fameux restaurant, je regardais la demoiselle, elle avait l’air si triste. Je poussais la porte et la laissais passer devant moi. La jeune Vampire me rendit ma veste d’un geste qui voulait tout dire. Je soupirais de compassion et appelais un serveur qui nous plaça à une table pour deux, les cartes nous arrivèrent rapidement. Je regardais rapidement les plats, je n’avais pas vraiment faim, mais je choisissais un lapin au vin. Je n’avais pas vraiment faim mais je me doutais que j’arriverais à le terminer. Je regardais tristement la demoiselle. Elle n’avait pas l’air convaincue de ce qu’il y avait sur la carte. Certes, le Loup et l’Ours étaient les spécialités de ce restaurant, mais où aurais-je pu l’amener cette pauvre donzelle ? Je posais ma main et m’entrepris de faire quelques cercles que je voulais apaisant sur son avant-bras.

- Pas facile d’être un Vampire n’est ce pas ?

Je la regardais dans les yeux en me demandant pourquoi un Vampire voulait se tuer. Chose qui était tout bonnement impossible, ou du moins il me semble. Elle regardait sa carte, je devinais qu’elle n’avait pas faim, ou pas faim de ce qui se trouvait sur le menu. Je réfléchissais intensément à ce que je pouvais faire pour la mettre de bonne humeur et chasser toutes ces idées noires de son esprit. Pourquoi ne voulait-elle pas manger. Ben parce qu’elle est suicidaire, mais à quoi pense t-elle en regardant le menu ? Une solution me traversa l’esprit.

- Tu sais, si tu as mangé de la nourriture humaine jusqu’à présent, tu peux toujours en manger cela ne te feras pas de mal.

Un serveur arriva, je commandais une bière, finalement je ne prendrais pas de lapin. Son humeur déteignait sur la mienne. Je demandais poliment à la demoiselle ce qu’elle désirait et attendais patiemment, tout comme le serveur.

Saoirse.